31 août 2010

{Test#242} Professeur Layton sur Dsi - La boîte de Pandore

Depuis que j'ai la Nintendo Dsi, je soûle tous mes potes qui ont des jeux pour qu'ils me les prêtent. Et j'ai ainsi pu essayer le fameux jeu du Professeur Layton, deuxième volet du nom, puisqu'il s'agit de La Boîte de Pandore.


En fait le jeu est une énigme qu'il s'agit de résoudre. Le fil rouge principal est la mort d'un ami du professeur Layton. Tout le jeu consiste à savoir ce qui a causé sa mort, et surtout qui. Des tas d'énigmes viennent s'accrocher à ce mystère. On incarne le professeur Layton et son jeune apprenti, et on doit interroger les gens, trouver des indices, etc.


C'est un jeu plutôt sympa et captivant. Déjà quand j'étais tout petit j'adorais jouer au Cluedo. Ici c'est un peu la même chose, puisqu'on est un véritable enquêteur. Et chaque fois que l'on parle à un personnage, ou qu'il faut débloquer une porte, etc, de petites énigmes viennent ponctuer le jeu, qu'il faut résoudre, avec ou sans aide.

La Nintendo Dsi a bien réussi à s'implanter avec ce genre de jeux, qui sont autant ludiques que pas complètement débiles, dans le genre Docteur Kawashima, ou des jeux pour faire la cuisine ou son yoga. C'est interactif, et on a un peu moins l'impression d'accomplir une tâche purement récréative.


Tout comme le jeu Harry Potter, je regrette juste qu'il ait été si linéaire, et si quelques énigmes ont été vraiment dures à résoudre, il n'y a pas moyen de se perdre, et c'est dommage.

Je n'ai pas eu l'occasion de tester le premier opus du jeu qui, il parait, est le meilleur. D'autres tomes devraient arriver bientôt en France, déjà sortis au Japon, Le Dernier Voyage dans le Temps, la Flûte du Démon, et le Masque des Miracles. A voir...


Professeur Layton et la boîte de Pandore. Toutes les infos, vidéos, soluces sur le site non officiel.

30 août 2010

{Test#241} Asian Fever - Les Bentôs

Après avoir fait les courses, et avoir appris à faire des sushis, je me suis initié à une pratique très japonaise, il s'agit du bentô. En gros le bentô, c'est l'art de s'amener à manger dans un Tupperware le midi au boulot, mais version japonaise.


Le Tupperware en question est en fait une boîte design, jolie et qui devient ta nouvelle amie. Le principe même d'un Bentô est : "ce n'est pas parce que tu te fais à manger pour toi que ça ne doit pas être joli à voir, et équilibré". Je trouve le concept super, de prendre le temps de rendre un plat plus joli, même si c'est juste un cadeau qu'on se fait à soi.

Et plus joli, pour les japonais, ça veut dire avec des têtes de lapins, ou de nounours, des étoiles et des fleurs, des pandas et des Hello Kitty partout. Aligatou gozaimasu*. C'est de notoriété publique que pour les gadgets, les nippons sont très très forts. Et ceci n'échappe pas à la règle avec les Bentôs.


Voici mon bentô et des accessoires que j'ai trouvés à différents endroits.

Avant de se lancer dans l'achat des accessoires, et franchement il y en a, commencez par choisir votre bentô. Le bentô est un objet que l'on s'approprie, prenez votre temps. Celui que j'ai choisi est noir, et celui de mon homme est jaune. Nous avons échangé chacun un compartiment avec l'autre, rendant nos boîtes bicolores, à la mode Kill Bill.


Lors du choix de votre Bentô, regardez la contenance (le mien fait deux fois 450mL, soit 900mL ce qui est la dose conseillée pour une dose homme). Regardez également si les compartiments sont hermétiques, si les cuves passent au micro-onde, et si elles sont lavable au lave-vaisselle.

Les prix varient énormément, et si certains Bentô sont ultra simples et de facture moyenne, d'autres sont de véritables oeuvres d'art traditionnelles, ou carrément designs et compactes. Sachez donc quel sera votre utilisation de votre Bentô.


Bentô Fresco. env. 25 € chez Kommiku**, 19,80 € chez Bentoandco.

Une fois l'étape de l'achat du Bentô effectué, il vous faudra le remplir. Pour cela, il y a plein de choses. Des piques surmontés de pandas, de coeurs, qui sont des cure-dents améliorés, des petits séparateurs colorés pour compartimenter votre boîte (vous pouvez aussi prendre des moules à mini muffins), il y a des tonnes de trucs à acheter.


Et c'est presque un piège parce qu'une fois qu'on a un ou deux accessoires on a envie de tous les avoir.

J'ai commencé par un incontournable : le moule à oeuf. Très sceptique au départ, j'étais émerveillé en l'essayant, et je ne veux aujourd'hui c'est décidé, plus faire d'oeufs durs en forme toute simple d'ovale, c'est trop nul. Car grâce au moule, vos oeufs prennent la forme d'une tête de lapin ou d'une tête de nounours.


Une fois l'oeuf cuit, il faut l'écaller chaud, en évitant de se brûler, et le mettre dans le moule. Rapidement, il faut ensuite mettre le moule dans un récipient d'eau froide, pendant quelques minutes. L'oeuf refroidit en prenant la forme du moule. On ouvre, et c'est magique ! Ca marche vraiment. Et c'est quand même génial de faire des oeufs en forme de lapin (promis je vous montre prochainement ce que ça donne)

Moules à oeufs. Par 2. 2,80 € chez Bentoandco

Dans le même genre, j'ai trouvé de petits emporte-pièces qui servent aussi bien à transformer de simples tranches de carottes en étoiles oranges, ou à faire des mini-sandwichs en forme de fleurs. Les emporte-pièces, c'est l'accessoire qu'il faut absolument avoir si on se lance dans les Bentôs. C'est la manière la plus simple d'égayer vos plats, que de les découper.


Et pour éviter de perdre les restes de légumes, par exemple, à la fin, on mets tous les restes dans un mixer, et ça fait un smoothie, ou la base d'un nouveau plat. Bien entendu, les emporte-pièces, c'est pas nouveau, et on en trouve partout. Laissez parler votre imagination.

Emporte-pièces lapin, ourson et fleur. Moins de 5 €, chez Komikku**

Après, il faut cuisiner. L'idée, c'est de mettre dans un Bentô des protéines (viande ou oeufs), des légumes, et des féculents. C'est à vous de créer, et de mélanger un carpaccio de courgettes avec des sandwichs au jambon, ou mousse de carré frais au safran, morceaux de fruits, et même de la vinaigrette en gelée, le mieux c'est de détourner ce qu'il vous reste dans le frigo.


Bientôt, je vous présenterais des astuces et des recettes que j'ai testées ces dernières semaines. Vous allez voir, la bentô mania, c'est super addictif !

*Merci.
** Komikku.
61, rue des Petits Champs. 75001

29 août 2010

{Test#240} Huile de massage à la fraise Fruity Love

A l'heure où vous me lisez, je suis certainement sur une des îles des Cyclades, super détendu, et avec un peu de chance, avec un cocktail à la main, et mes Ray-Ban sur le nez. Et j'imagine fort bien que ça vous fout la mort. Je comprends. Mais chacun son tour.

Et comme je suis malgré tout quelqu'un de sympa, je vous ai prévu aujourd'hui un test sur un accessoire qui vous détendra à fond les ballons. Parce qu'il n'y a pas que sur les plages qu'on a le droit de se la couler douce.


L'huile de massage Fruity love, c'est déjà et tout d'abord un packaging très pop et coloré. En l'occurence, mon flacon à moi est rouge, parce que c'est à la fraise (basique, mais ça marche toujours), mais il y en a un vert, au cactus et citron, un bleu à la myrtille et au cassis, un orange... allez devinez ! A l'orange et l'abricot, un rose au pamplemousse et à la framboise, et enfin un jaune, à la canelle et vanille.

Pléthore de choix quoi, pour un flacon de 100 mL, à 11,10 €. Ce qui, dans le genre n'est ni éxagéré, ni bon marché.


Et le truc vachement bien, c'est que cette huile se mange. Alors ceux qui sont fans des bonbons, c'est génial, parce que du coup, avec ces fragrances pas du tout naturelles (ça sent les bonbons), vous aurez l'impression que votre conjoint est devenu une grosse fraise Tagada et ça peut... déraper.

Petit plus assez marrant, le flacon est vendu avec un anneau en silicone autour, qui peut servir de cockring. Pratique, non?


Huile de massage Fruity Love. Chez Evasion Coquine

28 août 2010

{Test#239} London trip (5) - Shopping : The Sting et Primark

Dernière étape de mon périple, et pas des moindres, puisque je l'ai répartie sur les 3 jours de mon séjour, il faut que je vous parle de shopping. Londres est une vraie muse du shopping pour moi, inspirés que nous sommes par tous ces looks dans la rue, et donnant envie, à notre tour de s'y mettre et d'ajouter des grains de folie à nos costumes trop sages.


Et ma carte bleue a chauffé ce week-end, puisque je suis entré dans (presque) tous les magasins que nous avons croisé, et que j'ai passé plus de temps en cabine que je n'en avais jamais passé (les cabines londonniennes sont d'ailleurs propres, si vous vouliez le savoir).


Je ne vous parlerais pas des classiques H&M, Uniqlo, ou autres*, mais plutôt de deux adresses que j'ai trouvées et qui sont excellentes.


La première adresse c'est The Sting. Le magasin est (très bien) situé sur Picadilly Circus. Il est très grand. Les rayons hommes se trouvent au premier étage.


Les prix sont moyens, ni excessifs, ni bon marché. Un tee-shirt en solde pouvait être à 5 £ (env. 6 €), les articles non soldés jusque 30 £ (env. 36 €). Ce qui est sympa dans ce magasin, c'est que les articles sont vraiment originaux, beaucoup de tee-shirts fashion, humoristiques, décalés et très colorés. Dans l'ensemble, c'est assez jeun's et sportswear. Ne vous attendez pas à trouver des costumes.


L'ambiance du magasin est très attrayante également et les vendeurs tous agréables. Je regrette juste qu'ils aient tant parfumé le magasin (certainement pour promouvoir leur fragrance, mais là c'était raté). La musique et l'odeur, toutes deux très fortes donnent au lieu un aspect vite étouffant. Mais il faut ce qu'il faut, pour être beau.


Le second magasin, conseillé par la jeune fille d'une collègue se trouve sur Oxford Street, près de Marble Arch. Il s'agit du magasin Primark. Le site est immense (on dirait un centre commercial à lui tout seul). Les rayons et les articles proposés m'ont fait pensé à H&M il y a quelques années.

En effet ce qui fait la particularité de ce magasin, ce sont les prix. Nous avons pris des tas d'articles, et le plus cher faisait 5 £ (env. 6 €). Et je ne compte pas les nombreux accessoires à 0,50 £. 


En revanche, cette fois ne cherchez pas des tee shirts étonnants ou des jeans bien coupés. Je n'en ai pour ma part pas trouvé. Le magasin regorge de chapeaux, bonnets, écharpes, pendentifs, bracelets, lunettes de soleil, et même un peu de déco, avec des coussins ou des tapis sympa.

C'est le paradis du slip (imaginez mon bonheur), et des chaussettes rigolotes, j'y ai même trouvé un super pantalon de pyjama. Les filles peuvent encore plus que nous se faire plaisir avec des talons, escarpins et sacs à mains super cools pour pas cher (c'est pas juste !)


Le piège de cette adresse : comme c'est pas cher, on en met plein dans le sac et au final, ça revient pas si peu cher que ça. Mais vous êtes tous allés au moins une fois chez Ikéa? Et ben c'est pareil. Si jamais vous deviez passer à Londres, notez en tous cas ces adresses, ça vaut vraiment le coup.



* En revanche, attendez-vous à un petit article photos sur tout ce que j'ai acheté là-bas dès mon retour de vacances !

27 août 2010

{Test#238} London trip (4) - Le Heaven. G.A.Y

Après s'être promenés dans Soho, Camden Market, avoir bu un verre et être allé mangé dans un restaurant chic, il était temps de se mettre à faire la fête.


De retour dans le centre de Londres, nous arrivons à Trafalgar Square et déambulons à travers les rues à la recherche d'un endroit accueillant. Sans nous en rendre compte, nous nous retrouvons de nouveau dans Soho, et entrons dans un bar qui semble bien rempli à en juger par les fumeurs qui hantent les abords.


En fait de bar, il s'agit apparemment d'un pub gay essentiellement fréquenté par des asiatiques. L'ambiance est étrange et l'éphèbe aux tablettes de chocolat qui danse sur un coin du bar et la musique très commerciale ne nous plaisent qu'à moitié.

Nous nous enfilons donc un verre en vitesse, et partons en direction d'une nouvelle adresse qui nous convienne mieux. Nous tournons et tournons encore, sans jamais parvenir à nous décider, et prenons finalement le parti vue l'heure de nous rendre directement vers le Heaven, où nous avons programmé de passer la nuit.


Le Heaven se situe dans un passage sous-terrain. Il s'agit d'un club gay à Londres où se fête tous les samedis la soirée G.A.Y. (du même nom que le bar dont je vous ai parlé ici).


C'est dans ce club qu'à fait ses premiers pas Sophie Ellis Bextor, et qu'elle y revient régulièrement, pour lancer ses nouveaux titres. On y retrouve aussi Robyn, Kellis, Adam Lambert ou Kylie Minogue.


J'avais déjà été faire la fête il y a trois ans dans ce lieu et l'ai trouvé inchangé. Si ce n'est que les jeunes ont l'air plus jeunes, signe que je me fais moins jeune, à mon tour. La musique est très pop et je dois avouer que j'ai été pendant cette soirée complètement déchaîné.


Si mes acolytes et mes pieds ne m'en avaient dissuadé je serais même bien resté quelques heures de plus, mais après quelques verres, et quelques passages dans les nombreuses salles composant l'endroit, nous avons décidé de partir nous reposer.

Nous avons quand même eu l'immense "privilège" d'assister au show de la soirée, par Adam Rickitt que je ne connaissais pas du tout avant ce soir là.


Après m'être renseigné, je n'ai trouvé que le titre I breathe again qui me disait effectivement quelque chose. En tous cas c'était une impression étrange de voir ce mec débarquer sur scène, avec son corps parfait - musclé exactement comme il faut là où il faut - et son visage trahissant son âge, malgré les certainement nombreuses interventions de chirurgie, botox, malgré le maquillage et la distance...


Son enthousiasme (certainement aidé de substances...) ne fut malheureusement pas partagé par le public, et le ringardisme de cet artiste d'un autre temps nous a sauté aux yeux. Toutefois, il faut souligner que le spectacle était impressionnant, par le jeu de lumières et surtout par la troupe de danseurs.

Tous étaient plus fashions les uns que les autres, effectuant une véritable chorégraphie sur un medley de titres, avant, pendant et après la prestation de leur "Patrick Juvet" national.


Ce qui est frappant également dans ce club, et j'en ferais ma conclusion, c'est que, à l'instar de la ville dans son ensemble, on a vraiment l'impression, sur la piste de danse, que quel que soit son look, que l'on soit roots, ultra fashionista ou no look, gros, folle, géant, minus, ours ou geisha, on ne sera pas jugé, et que le nouveau slogan de Mac Do, c'est à Londres qu'ils l'ont piqué : "Venez comme vous êtes". Et ça fait du bien.

Bonus : le clip original de I breathe again par Adam Rickitt (il y a des siècles)


Demain, je termine ma série sur Londres, par ce qui m'aura pris là-bas le plus de temps : le shopping !

26 août 2010

{Test#237} London trip (3) - La reine des lectrices de Alan Bennet

Quelques jours avant de partir à Londres, une amie m'a offert trois livres (vous verrez les autres les semaines prochaines), dont un intitulé La reine des lectrices, de Alan Bennet.


4ème de couverture : « C’étaient les chiens qui avaient tout déclenché. En général, après s’être promenés dans le jardin, ils remontaient les marches du perron, où un valet de pied venait leur ouvrir la porte. Ce jour-là cependant, pour Dieu sait quelle raison, ils avaient traversé la terrasse en aboyant, la truffe en l’air, avant de redescendre les marches à toute allure et de disparaître à l’angle du bâtiment. La reine les entendit japper dans l’une des cours intérieures, comme s’ils en avaient après quelqu’un. Il s’agissait en l’occurrence du bibliobus de la commune de Westminster, un véhicule aussi imposant qu’un camion de déménagement et garé près des poubelles, à deux pas de la porte qui rejoignait les cuisines, de ce côté-là. La reine mettait rarement les pieds dans cette partie du palais et n’avait jamais aperçu le bibliobus auparavant. »

À vrai dire, la lecture n’avait jamais vraiment intéressé la reine d’Angleterre. S’il lui arrivait de lire, l’amour des livres était un passe-temps qu’elle laissait volontiers aux autres : sa fonction, après tout, excluait qu’elle ait des hobbies. Lorsqu’elle se hasarde à pénétrer dans le bibliobus et emprunte un livre, poussée par la curiosité, c’est sans savoir que sa vie – et celle de Buckingham Palace – va en être changée. 

Pourquoi se découvre-t-elle subitement attirée par les livres, qui ne sont qu’un reflet, une version du monde ? À quoi bon les lire, puisqu’elle a vu les choses en vrai ? Et surtout, pourquoi cela lui arrive-t-il maintenant ? La royale passion littéraire sème bientôt une incroyable pagaille… En troussant son récit avec autant de verve que d’élégance, Alan Bennett fait de cette Reine des lectrices un parangon d’humour et d’excentricité toute britannique.


Ce livre, assez court, d'ailleurs, je l'ai dévoré. Tout en humour et en finesse, il décrit la nouvelle passion de la reine d'Angleterre pour la lecture. L'auteur nous dépeint la reine d'Angleterre comme quelqu'un de très humain qui découvre, sur le tard que la vie qu'elle a mené l'a privée de beaucoup de choses.

Et c'est un peu une crise d'adolescence très en retard qu'elle fait, tout en conservant la bienséance anglaise en chaque instant, bousculant un petit peu tout son monde pour y faire une place à la lecture.

C'est vraiment un livre distrayant, bien écrit et plein d'humour, que je vous conseille fortement.

Demain, on continue (encore!) mon english trip, je vous parle d'une boîte de nuit, le Heaven.

La reine des lectrices. Alan Bennet
En vente à la Fnac, Amazon, entre 4 et 12 €.

25 août 2010

{Test#236} London trip (2) - Les 3 garçons, Mayfair

Londres est une ville étonnante où des rythmes différents, des ambiances différentes se côtoient sans problème. Mis à part des tonnes de Shopping, et de traversées en long et en large de la ville, nous avons aussi pris le temps, ce week-end, de nous sustenter dans des endroits divers et variés. Et notamment deux endroits super chicos : le bar du Mayfair Hotel, et le restaurant français Les trois garçons.


Mayfair, c'est un quartier huppé de Londres, encadré par Green Park au Sud, et les rues qui abritent tous les magasins de luxe au nord. L'hôtel Mayfair (1) est un des nombreux hôtels de ce quartier avec une porte en tourniquet et un majordome à l'entrée. Pas très loin du Hilton ou de l'Athénée, vous comprendrez que ces hôtels ont un certain standing.

Et tout comme à Paris, ce genre d'hôtels ont des bars et des restaurants supers et ouverts au public (sous entendu ceux qui ne peuvent pas se payer une chambre, mais qui veulent quand même se payer un verre). Le Mayfair ne fait pas exception à la règle.


Et le bar, dont les serveuses sont méga sexy et triées sur le volet (et qui de surcroît ont exactement la même nuance de blond dans les cheveux), propose des cocktails absolument fabuleux, dont le Mayfair Mojito et le Passion Fruit, entre autres.

Et si il y a certainement une recette secrète à ces cocktails fantastiques (sinon le chef barman ne servirait à rien), voici au moins la liste des ingrédients. Libre à vous de vous exercer :


Mayfair Mojito :
Havana Club old Rhum,
Vanille, Sucre, Citron
Menthe fraîche et jus de citron.

Mettre dans un verre la menthe et la glace pilée. Mélanger les ingrédients au Shaker. Verser sur la glace.

Passion Fruit martini :
Ciroc Vodka,
Fruits de la passion,
Passoa.

Mixer les fruits de la passion, mélanger avec les autres liquides. Servir frais dans un verre à Martini.


Partons maintenant à l'autre bout de Londres, au 1 Club Row, à l'est de la ville. Le restaurant les Trois garçons tient son nom des trois garçons qui l'ont créé. Un malaisien, un français et un suédois ont inventé ce concept de restaurant où se mèlent gastronomie française et kitsch à l'anglaise.

L'ambiance est gay friendly, et l'atmosphère surprenante. On entre dans une caverne d'Ali Baba, où les tables sont surmontées de rangées de sacs à main, où les murs sont recouverts de rideaux de pampilles.


Se juxtaposent des têtes d'animaux empaillés, un bulldog portant un diadème à l'entrée, ou une girafe près des toilettes, ainsi qu'une bande de chèvres avec des pendentifs faits de faux diamants énormes. C'est du kitschissime à souhait, le tout sur un fond de Paris des années trente, de par le mobilier, ou le carrelage.

La musique passe de la chanson française, et Dalida est à l'honneur, plus d'une fois dans la soirée. Les serveurs connaissent tous quelques mots de français, au plus grand bonheur des clients non francophones.


Mais pourquoi, me direz-vous, suis-je donc bien allé me fourrer dans un restaurant français alors que je suis à Londres? Et bien parce que la bouffe est tout simplement excellente, et que les plats typiquement frenchies (escargots, boeuf, foie gras), sont revisités à l'anglaise, pour un résultat gustativement étonnant, et surtout avec des produits d'une qualité rare.


Sincèrement, je ne compte que sur les doigts d'une main les jours où j'ai pu manger une pièce de boeuf aussi bonne que ce week-end, dans ce restaurant. En revanche, la carte n'est pas donnée, il faut compter environ 75 € par personne, avec une entrée, un plat, du vin et un café. Le prix salé de l'excellence, à la française.


Demain, pour continuer avec l'ambiance Union Jack je vous présente un livre totalement de circonstance.

© themayfairhotel, google map, lestroisgarçons

24 août 2010

{Test#235} London trip (1) - Soho et Camden Town

Pour ceux qui suivent (et ce n'est pas très compliqué), j'étais à Londres ce week-end. Un long week-end de trois jours, où j'ai fait tant de choses et où j'ai si peu dormi que je vais vous bassiner avec le pays du pudding toute la semaine. Car bien entendu, où que je sois, je suis à l'affût des bonnes adresses, et des bons plans. Mais ça que voulez-vous, c'est dans ma nature.


Aujourd'hui j'inaugure donc cette nouvelle série d'articles avec deux quartiers très sympas : Soho, et Camden Market.

Soho, c'est un peu le quartier gay et branché de Londres. On y trouve deux rues que j'ai visitées en long et en large : Carnaby Street à l'ouest, près de Regent Street, et Old Compton Street, au sud ouest.


Carnaby Street, c'était il y a quelques années un quartier ultra hype, un quartier d'artistes, qui s'est aujourd'hui reconverti en un quartier de shopping fashion. Entre des boutiques de tee-shirts faits par des artistes londonniens, vous trouverez toutes les marques de mode, d'Energie à Gola, en passant par Diesel, Pepe Jeans, Replay, et bien d'autres. Très dangereux pour le porte-monnaie.

Bien que le quartier de Carnaby Street se soit commercialisé à fond, on sent encore aujourd'hui l'influence arty, sur les façades, ou dans les looks déjantés des gens qui fréquentent le coin. Un super endroit !


Old Compton Street, c'est un peu à Londres ce qu'est la rue Sainte-Croix de la Bretonnerie à Paris. Des bars gays, des magasins de sous-vêtements masculins, des restaurants et des sex shops. On est en plein Marais.

Nous sommes allés, avec mon mec dans un petit restau, Le Balans Café, qui était plus que commun et ne mérite donc pas plus amples renseignements.


En revanche, je vous conseille deux bars : Le Comptons Bar et Le G.A.Y bar.

Le premier, le Comptons bar a un public essentiellement composé de bears. Bien que les cocktails soient vraiment très lights, ils ne sont pas chers du tout (aux alentours de 2,50 €), et l'endroit aux plafonds décorés, avec des lustres et des rambardes magnifiques, est simplement génial.


Nous avons également apprécié le mix de DJ Paul Short, reprenant des sons très pops du moment (Lady Gaga, Kelis ou Beyoncé), dans un style très électro.

Le second, le G.A.Y. bar est une institution à Londres. Le groupe comprend un bar, une boîte (dont je parlerais plus longuement vendredi), et un troisième lieu, le G.A.Y. Late où nous ne sommes pas allés.

Le bar est cette fois rempli d'une tonne de minets. Au rez de chaussée un bar vous propose des boissons pas beaucoup plus chères qu'au premier bar, et on peut discuter, quelques places assises vous le permettent. Et en haut, c'est le bordel.


Tout le monde danse, chante, et trémousse, là où il peut. Entre les tables, sur les banquettes, ça bouge dans tous les sens, et si on veut faire passer un message, il suffit d'envoyer un sms et ça arrive sur le chat du bar, retransmis sur une dizaine d'écrans.

La musique, c'est ultra pop, de Kelly Rowland à Robyn, tous les clips sont retransmis sur les télés, un peu partout.


Partons maintenant dans le nord de Londres, à Camden Town. L'endroit ressemble à un parc d'attraction gigantesque, où des milliers d'échoppes se cotôient. Chaque magasin ne fait que quelques mètres carrés, et que vous soyez gothique, emo, ou adepte des coussins brodés, vous trouverez tout ce que vous voulez.


Des centaines de stands vous proposent à manger, des coffees to go, des cocktails, des brochettes de fruits recouvertes de chocolat, vanille, noix de pécan, vous trouverez vraiment de tout. La foule est dense, et l'ensemble ressemble à une fourmillière géante. Entre décor de carton pâte et souk nord africain, c'est un endroit assez unique, qu'il faut absolument visiter.


Demain nous partons dans deux endroits totalement opposés dans Londres. Le premier dans un quartier mal famé, le second près de Hyde Park, c'est à la recherche du London Chic que nous allons, où qu'il se trouve.