16 mars 2015

#552. Mr Mercedes. Stephen King est revenu

Des souvenirs ont surgi en moi l'autre jour quand je me promenais dans les couloirs de Gare de Lyon, en repérant l'affiche annonçant le dernier Stephen King. Mr Mercedes.

Toute mon enfance, bercée par les livres-qui-font-peur de Monsieur King. Des heures passées à lire et relire sous la couette avec une lampe de poche ces bouquins, autant de classiques.


Christine, Cujo, Carrie, La ligne verte, Shining, Ça, Misery, Marche ou crève, DreamCatcher, tout autant d'univers macabres et électrisant qui m'ont accompagnés au moment où j'avais mes premiers poils au menton.

Je me suis donc procuré Mr Mercedes, histoire de voir ce que ça donne, quelques années après... et j'ai été déçu.

Pas déçu comme quand tu regardes 10 ans après l'Histoire sans fin... Ce film qui te paraissait magique, géniallissime, incontournable, grandiose, qui est finalement long, un peu culcul et avec des effets spéciaux des années 30.

Non, plutôt déçu comme quand les frites de ton McDo préféré sont pas assez cuites et en plus pas salées.

Parce que Stephen King, avec Mr Mercedes nous fourni un bon livre. Un bon livre fade. Une histoire qui se lit très facilement, qui est plutôt bien ficelée. Un polar comme on en a lu 100. Ça pourrait tout aussi bien être n'importe quel autre écrivain.

Il n'y a qu'à lire le résumé de la page Wikipédia pour vous faire une idée :

Un criminel ayant tué plusieurs personnes en les écrasant avec sa voiture nargue le policier à la retraite qui était chargé de l'affaire. 

Emballé c'est pesé. L'officier à la retraite, classique. Le méchant qui a un énorme problème d'Œdipe, classique. Le jeune informaticien gentil qui devient le Watson de notre officier, classique. L'histoire d'amour fugace au milieu du bouquin, classique.

Un classique, vous l'aurez compris. Dont on se serait satisfait chez d'autres. Mais pas chez Mr King.

Mr Mercedes, aux éditions Albin Michel.

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