27 oct. 2014

#507. Les Simpson springfield sur smartphone (sauvez moi je suis tombé dedans)

J'avais telechargé ce jeu il y a longtemps, mais je l'avais laissé bien rangé dans l'onglet "jeux" de mon smartphone sans y toucher. Et puis je l'ai oublié.

Et l'autre jour, alors que je faisais mon ménage d'automne d'applications et de contacts (quoi, vous ne faites pas ça, vous?) je suis retombé dessus. Alors comme maman m'a toujours appris à goûter quelque chose avant de dire qu'on n'aimait pas, j'ai testé ce jeu. (sauvez-moi !)


Vous savez, c'est le genre de jeu où tu commences avec un terrain vide, et puis tu construits une maison. La maison te donne de l'argent à intervalle de temps fixe, et avec cet argent tu construit une autre maison. Donc tu as plus d'argent. Pour construire un supermarché, avoir de nouveaux personnages, construire plus, etc.

Ça n'en a pas l'air comme ça mais c'est très prenant. Ta ville se construit, évolue, et tout est fait pour y revenir. Des tas de petites missions te sont proposées, comme construire l'école, qui est super chère, ou encore faire accomplir des actions à tes personnages.


Des niveaux te permettent de débloquer de nouveaux items. Je vous dis, tout est fait pour devenir accro (sauvez-moi !). Et comme si ce n'était pas suffisamment chronophage comme ça, le jeu propose des thèmes spéciaux sur des temps limités.

Par exemple en ce moment, des aliens ont investi Springfield version Halloween,  permettant d'avoir de nouvelles missions, éléments de décoration, personnages, etc. D'ici quelques jours, cet habillage aura disparu, certainement au profit d'un temps fort "Christmas" j'imagine (sauvez-moi !)...


De quoi relancer son enthousiasme quand on commence à trouver le jeu un peu rébarbatif. J'étais déjà tombé dans Farmville sur Facebook, puis les Schtroumpfs sur smartphone. C'est ici la même chose. Le matin, je vais tuer des aliens qui saccagent ma ville, et je fais faire du Trick or Treat à Lisa et Milhouse pour qu'ils me ramènent des sacs de bonbon (dit comme ça, qu'est ce que je me sens bête)

Et pour ceux qui ne voudraient pas me sauver, mais qui au contraire voudraient m'enfoncer, mon nom de compte Origin est fabisounou242

Les Simpson Springfield, gratuit sur Appstore ou Playstore (avec tout un tas d'achats Inapp, si vous voulez aller plus vite, construire certains items payants, etc). 

22 oct. 2014

#506. Le labyrinthe (The Maze Runner). J'ai douze ans, faites moi peur !

Ce week-end je suis allé voir Le labyrinthe (The Maze Runner), le dernier film pour ados.

Bon, et ben faut l'avouer, je n'ai plus 12 ans et en effet, c'est le genre de films à la Twilight, Hunger Games ou Deviant qui se regardent bien le dimanche soir sous la couette en mangeant des tranches de jambon et de fromage (no judgment, please), mais pas tant au ciné où, permettez-moi de le dire, le prix d'une place est devenu une vraie fortune.



Bon, les éléments sont là. Les acteurs sont dans un huis clos. Il y a le petit gros, le chef black, le méchant, et le petit nouveau, rebelle et beau gosse. Et hop, arrive une fille, LA fille, qui - à mon avis - a été castée pour sa ressemblance flagrante avec Kristen Stewart.

Le beau gosse, Dylan O'Brien est choupi, admettons le, bien qu'il a l'air de n'être majeur dans aucun pays du monde. L'intrigue est assez simple, et devient un peu grotesque au dénouement, nous laissant plein d'interrogations (porte ouverte sur le numéro 2) mais surtout plein d'incohérences.

On retient les monstres, plutôt bien faits, et les décors apocalyptiques du labyrinthe. Mais dommage, un monstre dupliqué 400 fois, ça fait toujours un monstre. Les scènes d'action en revanche sont insupportables, avec les mouvements de caméra ultra speed et saccadés. On ne voit rien, et c'est certainement le but.

Vous l'aurez compris, ce n'est donc pas le film de l'année (bien qu'il ait l'air de faire un fric fou) que je ne vous conseillerais que, quand il sera disponible, chez vous un jour où vous n'aurez rien d'autre à faire.

20 oct. 2014

#505. Je suis entré (et sorti !) de la chambre des mystères - Hinthunt

Alors là, les enfants, j'ai testé ce week-end un truc génial, et je suis absolument persuadé que tout le monde voudra tester cette expérience à la fin de l'article ! Il s'agit de Hinthunt

Le concept, qui vient de nos chers voisins Outre-manche est digne d'un roman d'Agatha Christie. Par équipe de 5, nous sommes enfermés une heure complète dans la chambre zen. Une pièce japonaise où des cadeaux de mariage ont été volés. Des indices et énigmes doivent nous amener à la sortie en 60" maximum.


Pendant le bref de Jordan, notre maître du jeu, nous apprenons qu'une équipe sur deux finit l'énigme, qu'il va nous surveiller sur des écrans pour nous guider si nous sommes coincés, et qu'on n'a pas le droit au téléphone portable. Interdit de se faire aider par Google ou de prendre photos ou vidéos qui risqueraient d'emousser le secret sur la toile.

Comme des gamins qui entrent enfin dans une cellule de Fort-Boyard, nous nous mettons à fouiller de fond en comble la pièce, soulevant des galets zen, ouvrant et fermant frénétiquement des éventails, et trouvant ça et là des clés, qui nous ouvrent des tiroirs contenant des coffres, eux même fermés.


Les énigmes sont variées. Il faut réfléchir et ce, de manière différente tout au long du jeu. Au centre de la pièce, une télé nous montre le temps qui nous reste et nous indique des objets sur lesquels il serait bien de s'intéresser, lorsque notre maître du jeu nous sent trop "froids".

Le jeu est palpitant, et nous sommes fiers de le finir en 55"38. Loin du record de 50" et quelques, mais quand même, on a terminé.


Le + : ces moments dans le jeu ou un élément se debloque (et ou nous avons 4 ans et demi devant un sapin de Noël super fourni)
Le - : l'histoire de fond. En sortant, nous avons discuté de tout ça avec mon équipe, et je crois bien que pas un seul ne se souvient ou à compris le fond de l'histoire. Mais qu'importe. On s'est éclaté.

Le jeu propose pour le moment deux énigmes. Celle donc de la chambre zen, un peu plus dure que la première, l'énigme du bureau de James Murdock que j'ai très envie de faire maintenant.

Il vous faudra compter entre 19 et 26€ par joueur en équipe de 5 (selon l'heure et le jour). Et attention de réserver à l'avance, les places partent vite.

Hinthunt, toutes les infos pratiques
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18 oct. 2014

#504. Folle de lui - Le dernier Bridget Jones par Helen Fielding

14 ans après le dernier tome, Helen Fielding a remis ça. Mais comme le dit l'adage, jamais deux sans trois, c'était donc prévisible. Voici donc revenir Bridget et ses aventures toujours aux limites de l'improbable, dans sa quête de l'amour.


Que faire lorsque votre toy boy fête ses 30 ans le soir où votre meilleure amie célèbre ses 60 ans ? Est-il moralement condamnable d'aller chez le coiffeur quand vos enfants ont attrapé des poux ? Est-ce mal de tricher sur son âge sur les sites de rencontre ? 

Confrontée à ces graves problèmes, et à quelques autres non moins angoissants, Bridget relève courageusement le défi d'élever seule ses deux jeunes enfants, d'apprendre à maîtriser tweets et textos et, surtout, redécouvre sa sexualité à l'heure de - aïe ! le mot qui fâche - l'âge mûr. 

Si vous avez lu (ou regardé - ou les deux) les précédents Bridget Jones, vous la retrouverez fidèle à elle-même. La jeune femme est passée femme mûre. De célibataire elle est maman solo avec deux enfants. Toujours à la recherche d'un amour véritable.

Pour ma part je n'avais pas lu les précédents tomes, mais uniquement vu les adaptations. Et à la lecture de ce dernier épisode, je me suis dit : "Ça se lit comme ça se regarde..." En effet le style est vraiment très abordable, ça se lit très vite. C'est de la lecture facile.


Ceci dit c'est très récréatif (et c'est ce qu'on demande à Bridget, non ?) et imagé. On sent bien que l'auteure imagine dès la sortie du livre sa future adaptation.

Extraits d'un dialogue entre Bridget et son (futur) toy boy : 
"Vous êtes beaucoup plus jolie que sur votre photo.
- Roxter, ma photo est celle d'un œuf*.
- Je sais. 
- Vous n'avez pas eu peur que je sois un travesti de cent kilos ? 
- Si. J'ai huit de mes colocs planqués dans le bar pour me protéger. 
- Impressionnant. Moi j'ai une troupe de tueurs à gages gays alignés devant toutes les vitrines de l'autre côté de la rue au cas où vous essaieriez de m'assassiner et de me manger. 

Le roman est vraiment transposé en 2014. Les références à notre époque sont nombreuses. De Kate & William en passant par Hunger Games, Cheryl Cole, Gwyneth Paltrow ou l'histoire du cheval dans les lasagnes...

Seuls points négatifs : 
D'une part un peu avant la moitié du livre j'avais deviné la fin de l'histoire. Un peu bateau, le scénario. D'autre part, même si c'est trop mignon de retrouver la Bridget qui se tâche dès qu'elle a un cornet de glace dans les mains, celle à qui il arrive des bourdes pas possibles en permanence, les gags sont répétitifs. On se demande un peu si elle a évolué pendant ces 14 dernières années.

Mais je ne vais pas faire ma diva. C'est une lecture fun, que j'ai dévoré en moins de deux jours et que je conseille. Et j'avoue, je regarderais le film. C'est sûr.

Bridget Jones - Folle de lui - de Helen Fielding. Aux éditions Albin Michel. 21,50€

* La photo de profil de base sur Twitter est un œuf.

16 oct. 2014

#503. J'ai testé GlobalStim de Sport Elec

Il y a fort fort longtemps, alors que j'étais encore jeunot (c'est à dire il y a quatre ans à peu près), j'avais écrit un post sur plusieurs engins d'électro-stimulation. Comment faire du sport sans presque rien faire, version Sport-élec, et version Slendertone.


Nouvel élan, nouveau départ, nouveau test du sport à l'électrique. Que s'est-il passé pendant 4 ans chez nos constructeurs d'abdos en béton pour paresseux ? J'ai testé un des derniers produits Sport-élec : GlobalStim.

Le kit d'électro-stimulation se présente un peu comme la ceinture Slendertone que j'avais testé. Une ceinture en tissu, avec une bande velcro pour attacher dans le dos, et les électrodes à l'avant.

Première nouveauté : les deux moteurs sont déclipsables de la ceinture, ainsi que les électrodes, au moyen du bon vieux bouton-pression.


Malin comme tout, et surtout très pratique. On peut ainsi attacher les électrodes directement aux moteurs et ainsi se les placer n'importe où sur le corps. Bras, pectoraux, fesses, cuisses. Alors que sur les anciens modèles on choisissait un peu le kit de stimulation en fonction de la zone ciblée, ici on peut en gros tout faire avec. J'aime.

De même les deux moteurs sont indépendants, on peut donc aussi ne garder qu'un seul (comme pour le bas du dos, par exemple)

C'est parti pour les programmes. 8 au total, de la préparation à la récupération, avec 3 programmes plus intensifs. Les programmes font 20 ou 40 minutes. On peut régler l'intensité de chaque moteur séparément (mais malheureusement pas les deux en même temps ce qui n'est pas pratique).



La nouveauté, ce sont deux programmes originaux. Le premier, très doux est un massage sensé libérer de l'endorphine pour se sentir au top. Oui bon, c'est sympa. En fait ça chatouille un peu. Le second en revanche, nommé Sudoloris est fait pour soulager la fatigue musculaire et récupérer après l'effort.

Et pour l'avoir testé après un footing douloureux, et fait tester sur le dos de mon homme, le programme est vraiment pas mal et m'a soulagé ! J'aime.

On peut également contrôler l'état de charge et l'intensité des moteurs pendant l'activité sur un tout petit écran fixé sur le moteur "maître"... tandis qu'il n'y en a pas sur le moteur "esclave"... Drôle de vocabulaire, limite SM. J'aime.


Un bon produit donc, mais qui a un coût : 149€ (ceci dit c'est loin d'être le plus cher des électro-stimulateur). Et il faut également compter le prix d'électrodes de rechanges, car elles ne sont pas éternelles. Entre 12 et 20€ les lots de 4...

Et bien entendu, le sport électrique peut être un complément de sport traditionnel, il peut décupler les effets de votre sport de la semaine. Mais en aucun cas ça ne fera disparaître des bourrelets disgracieux ou faire pousser des muscles à partir du néant... Ce serait trop beau.

Global-stim, sur le site de Sport-élec.

13 oct. 2014

#502. Les visages de Jesse Kellerman

Une amie m'a conseillé ce livre il y a un moment. Je l'avais noté sur une liste... et jamais acheté. Jusqu'à il y a quelques semaines, où je l'ai trouvé en format électronique. Et ce livre m'a fait une partie de mon voyage outre-Atlantique.

Lorsqu'Ethan Muller, propriétaire d'une galerie, met la main sur une série de dessins d'une qualité exceptionnelle, il sait qu'il va pouvoir enfin se faire un nom dans l'univers impitoyable des marchands d'art. Leur mystérieux auteur, Victor Cracke, a disparu corps et âme après avoir vécu reclus près de quarante ans dans un appartement miteux de New York. Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime : c'est le travail d'un génie. La mécanique se dérègle le jour où un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d'enfants victimes, des années plus tôt, d'un mystérieux tueur en série. Ethan se lance alors dans une enquête qui va bientôt virer à l'obsession. 


Alors déjà, qu'on soit clair, je ne suis pas au top de l'actu. Ce livre est sorti en 2009, premier livre de l'auteur, fils de deux écrivains. Depuis il écrit un livre par an, et la lecture de ce premier m'a donné envie de lire les autres.

L'histoire est donc un polar, et je ne peux pas vous en raconter grand chose sans vous dévoiler des pans de l'histoire. Ce que je peux vous dire en revanche, c'est que j'ai beaucoup aimé le style de l'auteur. Le personnage principal se place dès le départ en narrateur de l'histoire et nous emmène dans son histoire, sa famille.

Plus qu'un thriller, il s'agit bien d'un roman dont les personnages sont travaillés, leurs personnalités complexes disséquées. On comprend que l'auteur sort de psycho à Harvard. Car dans ce roman on rentre dans une famille, dont les rapports entre homme et femme, père et fils sont tous très compliqués.

Seul bémol, le dénouement se fait trop tôt dans le roman et la fin du livre est donc un complément de détails qui nous aident à comprendre. On est moins dans l'attente, le suspense, l'envie de réouvrir le bouquin toutes les 5 minutes, propres aux polars.

Néanmoins, c'est une très bonne lecture.

Mon coup de cœur sera pour les interludes entre les chapitres, où la narration passe aux autres personnages de l'histoire. L'auteur prend alors une écriture nouvelle pour faire passer des émotions.

Un peu comme un imitateur prend la voix de célébrités pour leur ressembler, ici l'auteur écrit différemment pour entrer dans l'esprit d'une bourgeoise dont l'unique soucis est sa fortune et sa descendance, ou dans la peau d'un attardé pour qui le monde est un univers étrange.

Sources : Jesse Kellerman sur Wikipedia

Ma note : 7,5/10
Ecriture : 3,5/5
Scénario : 4/5

10 oct. 2014

#501. La Barbière de Paris

Mon histoire avec la Barbière de Paris a commencé par un malentendu...

Rendez-vous pris pour un soir après le boulot, je me pointe au petit salon de la rue Condorcet, grand comme un grand couloir. Sauf que voilà, m'explique la jeune fille, mon rendez-vous est en fait dans la toute nouvelle boutique rue Bertin Poiré près de la Samaritaine...


Vous avez dû vous tromper sur le mail... Ah non en effet, nous n'avons pas précisé l'endroit... Oui, c'est de notre faute on ne vous a pas prévenu... Non la boutique vient tout juste d'ouvrir, vous ne pouviez pas savoir... Ah ça, ça va faire un peu short pour y être en 5 minutes, c'est sûr...

Nouveau rendez-vous pris donc, quelques semaines plus tard, avec une confirmation de la date, de l'heure et de l'endroit. J'ai rendez-vous avec José, en voilà une certitude.


Je me pointe donc dans la nouvelle boutique. Grande. Faste. Chic et classe. Une colonne de miroirs -au centre d'une grande pièce baignée de lumière sous une verrière - est le centre d'une grande table ronde autour de laquelle se trouvent des beaux fauteuils de barbiers en cuir.

C'est un peu comme la table ronde des chevaliers... de la barbe.


José (entendez Rosé) est un gentil barbu rigolo au fort accent espagnol. Dès mon arrivée, on me propose de l'eau, plate ou gazeuse ou une boisson chaude. Puis on m'installe confortablement et José me débriefe sur mes attente et sa connaissance du poil facial.

D'un geste pro il s'occupe de ma barbe, tout en me racontant des anecdotes et des blagues, entrecoupés de conseils judicieux sur l'endroit exact où il faut arrêter un trait de barbe ou comment savoir jusqu'où tailler dans le cou. Juste ce qu'il faut pour que ce soit sympa, et intéressant.


Puis on passe à l'épilation des joues à la cire. "Dix minoutes dé souffrance mais 20 jours dé plésir". Ici on ne rigole pas avec le trait de barbe. C'est à la cire et finition à la pince. S'en suivent l'application d'une huile spécial barbe bio qui sent le pin, et de crème hydratante sur ma peau mise à mal.

Dans un coin un endroit attire mon attention. Une alcôve en forme de rond, un peu plus coloré, plus lumineux, plus classe, avec un seul fauteuil au milieu. C'est le coin de la Barbière, m'explique José. LA barbière. Sarah. C'est plus cher, mais c'est comme si tu te faisais tailler la barbe par la déesse des barbus en personne (ça c'est moi qui le dit).


Un endroit vraiment joli, une taille de barbe très pro, par un barbier fort sympa, avec une vraie expertise et des vrais conseils. Seul hic, c'est le prix. Comptez 36 € pour un rasage à l'ancienne, ou 22 € pour une taille de barbe simple, ou encore 35 € pour une coupe de cheveux.

Le site internet de la Barbière

8 oct. 2014

#500. J'ai testé la Color Run (2 fois)


Quand j'ai fait la Color Run pour la première fois à Paris en avril de cette année, je me suis pris une claque. Effectivement, déjà sur le site, l'événement avait l'air bien sympa.

Le principe : 5 km à la cool (pas de chrono, pas de dingues de sport). Sur le parcours sont disposées des portes, chaque kilomètre, où vous attendent des jeunes du staff, tout en couleur vêtus, pour vous balancer à la tête de la poudre colorée.

L'arrivée à Paris en avril

Cette poudre est totalement naturelle, en fécule de maïs. Le staff distribue des T-Shirts blancs et des lunettes pour se protéger les yeux. Ainsi que des Ice tea (partenaire), des bandeaux pour mettre au bracelet ou sur le front. En revanche, il faut admettre que quelques douches sont nécessaires à tout faire partir... Et que ça ne part pas complètement sur les fringues.

Le départ à Marseille

L'admission coûte 35€ par personne, 30 en équipe. Et croyez moi l'année prochaine elles partiront encore plus vite que cette année.

On vous balance de la poudre donc... d'abord jaune, puis verte, rose, et enfin bleue ! A l'arrivée on vous donne un sachet de couleur, et vous pouvez assister à un festival (du genre made in Nrj, musique mainstream et public de moins de 20 ans), avec des lancers de couleur tous les quarts d'heure, des personnalités, distribution de cadeaux, et tout, et tout...


Ambiance bon enfant assurée, des jeunes, des vieux, des gros des maigres, des filles et des garçons, et surtout de la bonne humeur. Beaucoup sont en tutu, ou déguisés, mettent des chapeaux. Le mot d'ordre est Happy, que l'on retrouve d'ailleurs tatoué (éphémère rassurez-vous) sur tout le monde.

L'histoire de cette course n'est pas vieille puisqu'elle commence en 2012 à Phoenix et d'autres villes aux US, pour s'exporter l'année suivante et rassembler jusqu'à 1 000 000 de personnes dans le monde, et enfin arriver en 2014 en France. A Paris donc, et Marseille.

La lancer de couleurs à Marseille

Alors quand un ami m'a proposé d'y descendre le week-end dernier, on n'a pas hésité, et nous voilà donc partis pour notre deuxième Color Run de l'année, avec mon petit chien cette fois (qui fut une véritable mascotte tout le long du trajet).

La course a rassemblé 15 000 personnes à Paris et près de 12 000 à Marseille. Une course pour tout le monde, que je conseille si vous avez envie de passer un bon moment avec une bande de potes, en prétextant faire un peu de sport.

Site officiel Color Run
© Merci à Fred, Eric et Tibo


2 oct. 2014

#499. Mercredi, let's have a kiki !

Quand j'ai vu le nom de cet event il y a un mois, je me suis dit qu'il fallait absolument que je teste ce nouvel apéro gay... Malheureusement, je n'avais pas vu que ladite soirée qui porte un nom si rigolo n'est pas hebdomadaire, ni dromadaire, mais bien mensuelle, tous les premiers mercredis du mois, comme la sirène des pompiers.


J'ai donc pris mon mal en patience, et me revoilà, hier soir, à l'affut de la kiki d'octobre, 4ème du nom. Je vais vous dire, je m'attendais à une soirée sans prétention, avec des gens sympa, des nouvelles têtes, un cadre qui change un peu.

Et puis ça fait du bien de sortir du Marais un peu, non ?


Et bien figurez vous que je fus très surpris. Et dans le bon sens. Non seulement c'était ce à quoi je m'attendais, mais bien plus. Le bar, la rue devant, les trottoirs étaient bondés, comme un Cox le jeudi ou le Bonne Nouvelle le mardi.

Et puisque je parle de ces deux bars, le public était un peu un mix des deux. Trentenaires et quarantenaires en quantité, et qualité. Barbus de tous genres. Peu de très jeunes. Peu de glabres. De quoi donner quelques indices pour passer une très bonne soirée.


Et quand, alors que je faisais la queue pour aller au seul WC du bar (c'est le point noir), une charmante hôtesse est venue me proposer, pour me faire patienter un petit four au saumon aneth ou thon avocat, là je me suis dit qu'on était au bon endroit.

Si l'on ajoute à ça un set de qualité par un vrai DJ pas de pacotille, un staff qui m'a l'air d'être à la base une bande de potes bien marrants, et des boissons pas trop chères, je crois qu'on peut se dire qu'on a trouvé the new Place to be.


Si après ça je ne vous voit pas à la prochaine... Rendez-vous donc le premier mercredi de novembre, au Baroudeur, 1 rue Faidherbe au métro Faidherbe Chaligny.

Ça vaut vraiment le kiki.

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