30 janv. 2015

#533. Passez inaperçu en soirée avec votre masque en carton Wintercroft



J'ai une collègue qui est folle de Etsy. Vous savez, ce site où on peut acheter des milliers de trucs customisés par des particuliers, en mode Do It Yourself. Plein de trucs pas gégé, mais aussi des super trouvailles. Et notamment les masques de Wintercroft.

Très design, ce sont des masques en forme de têtes d'animaux, pour la plupart. Pour 6 €, vous achetez le patron d'un masque à réaliser soi-même, en carton fin. Un peu comme le sapin que j'ai fait à Noël.


Je me suis donc acheté le masque Cerf, parce que c'est cool les cerfs. Mais je sens que d'ici peu je vais me prendre aussi le masque tête de mort pour mon mari, et aussi le masque licorne, bien entendu. *

Muni de mon manuel, des patrons, de carton fin, cutter, ciseaux et scotch transparent, me voici prêt pour construire ce fameux masque. Le pdf m'indique qu'il faut compter environ 5 à 6 heures de travail. Quand même...


Je commence à découper, plier, musique à fond, au top. Trois heures et demi plus tard, un peu excédé, les mains tremblantes à force d'être appuyé sur le cutter, j'ai enfin fini la première partie, consistant à découper toutes les pièces, 22 au total.

Mais il reste encore la deuxième, l'assemblage. Chaque pièce comporte des numéros, de 1 jusque 102, et il s'agit de mettre ensemble les pièces, en collant les numéros identiques ensemble. Un jeu d'enfant... Sauf que c'est pas si simple, et encore une fois très long.


Une heure et demi de plus de scotch dans tous les sens, et me voilà l'heureux propriétaire d'un superbe masque tête de cerf à taille humaine. Je n'en suis pas peu fier, c'est vrai que ça claque. Il m'aura bien fallu 5 heures tout pile, sans manger, avec juste du café à profusion pour y arriver à bout.

Bon après, il faut trouver l'occasion de le porter, et il faut avouer que c'est pas des plus easy à transporter ou à porter dans une soirée... Mais je suis sûr que je vais trouver. Et fort de mon expérience, j'ai même envie de le reconstruire une deuxième fois, avec un papier un peu ouf, genre irisé ou tout doré, pour en faire un masque encore plus dingue !


Et le petit plus, il peut aussi servir de déco à la maison, collé contre un mur.

Le site Wintercroft, ou sur Etsy

* Pour ceux qui ne le savent pas je suis fan de licornes. Et vous avez le droit de m'offrir plein de cadeaux licornes. 

28 janv. 2015

#532. Les stars au théâtre Saint-George

La semaine dernière un pote me propose d'aller au théâtre. Ok. Je ne regarde pas trop ce qu'on va voir, ni où c'est, et c'est à la dernière minute que je m'excite à trouver l'adresse et tout le bordel. Il n'est pas encore là... Je l'attends au café d'en face.

Armé d'un Perrier rondelle, je vois débarquer un car, certainement directement depuis la maison de retraite de Bonneuil-le-bon, empli de têtes blanches et de déambulateurs dans le même bar, commandant des chocolats chauds à foison. La connexion se fait dans mon esprit. Et Whaaaaat ? Qu'est ce que c'est que cette pièce ?


Le site du théâtre Saint-Georges m'apprend :
De : Neil Simon
Mise en scène : Pierre Laville
Avec : Benjamin Boyer, Bérangère Gallot, Daniel Prévost, Jacques Balutin

Willie Clark (Daniel Prévost) et Ted Lewis (Jacques Balutin), un des plus célèbres duos d’humoristes que l’Amérique ait connus, ont triomphé pendant de longues années. Plus leurs succès grandissait, plus ils se détestaient… Onze ans plus tard, une grande chaîne de télévision souhaite réunir ce duo mythique… Il faudra gérer les humeurs de ces deux égos

Daniel Prévost. Jacques Balutin. Me voici replongé des années en arrière aux temps de soupers avec mes parents, Benny Hill sur FR3. Bon, ne faisons pas mauvais gré. Nous entrons.


La salle. Moyenne d'âge : 102 ans et demi. Mais elle est comble. Le parterre, les corbeilles, l'orchestre. Tout est plein. Chose assez rare.

Le spectacle commence. Daniel Prévost sur la scène. Premiers applaudissements. Jacques Balutin entre en scène, seconds applaudissements. Et chacun y va de son commentaire pendant toute la pièce. Parce qu'une personne âgée, ça commente.

"Ah ben il arrive pas à ouvrir la porte, tiens..." ; "Oulala 4 cuillères de sucre dans son thé, ça fait beaucoup" ; "Qu'est-ce qu'il a dit ?"


Sans compter notre voisine, qui sort de son sac un demi-kilo de chouquettes qu'elle s'encaisse avec délectation avant de s'endormir profondément, ronflements gratuits. Ou celle juste devant, qui se tourne vers son mari à chaque blague, riant encore plus fort quand lui aussi ri.

Vous comprendrez que pour nous, le spectacle était autant dans la salle que sur la scène. Ceci dit, les décors sont très bien, les moyens beaucoup plus important que sur Deux garçons, la mer que j'ai vu il y a quelques jours.

Et les deux têtes d'affiches, malgré quelques cafouillages dans le texte pour Daniel Prévost, sont de très bons comédiens qui incarnent parfaitement leurs personnages dans cette pièce que j'aurais trouvé au final divertissante mais pas démente.

Ceci dit, c'est à mon avis un cadeau parfait à faire à mamie ou papi pour son anniversaire.

Les stars, au théâtre Saint-Georges. Jusqu'au 30 avril 2015.
Réservation ici. 1ère catégorie : 49€. 2ème catégorie : 39€. 3ème catégorie : 19€

© Photos Billetreduc

26 janv. 2015

#531. Lomography, Fisheye, et pellicules (Série photos vintage #3)

Après avoir testé le Polaroïd culte, et l'appli Printic, entrons dans le vif du sujet de la photo vintage avec la lomographie. Très bobo depuis quelques années, cette technique qui est à la base une marque, repose sur le fait de ne surtout pas faire de numérique.

Les photos, pour être lomo doivent donc être argentiques, et souvent prises avec des vieux appareils appareils, dénichés sur ebay ou autre, ou des rééditions d'anciens appareil, comme le super célèbre Diana +.



J'ai testé un micro appareil, le Fisheye Baby 110, qui comme son nom l'indique est vraiment tout petit, et en plus d'être argentique présente un objectif fisheye, c'est à dire un angle de champs très grand et distordu sur ses côtés.

L'appareil en lui-même ne coûte pas grand chose, c'est presque un jouet. On le trouve pour 35 € sur le site Lomography.com. Ce qui coûte plus cher, c'est la pellicule, d'un format spécial, le 110 que l'on trouve sur différents sites entre 7 et 10 €.


Le développent de ce format de pellicule un peu spécial ne se fait pas partout. Dans les boutiques officielles Lomographie, c'est un forfait de 13€, avec développement, tirage et numérisation envoyée par mail. Il faut compter deux semaines, car le développement est confié au siège.

Ou alors on peut aller par exemple à la boutique Kodak Nation qui s'occupe également de ce type de développements. Je m'en suis tiré pour 15€ les 24 photos.


Sur l'appareil en lui-même, un cache (qu'il ne faut pas oublier d'enlever, sinon c'est con). Un bouton pour faire la photo, et une molette pour rembobiner la pellicule, ce qui n'est pas sans nous rappeler le vieux jetable.

La seule autre option réside dans autre un petit bouton N / B qui permet de faire une exposition courte (N) ou à durée que l'on détermine (B). Plus on reste appuyé sur le bouton, plus on expose la pellicule. Ce qui permet déjà de faire des effets sympa.


Si l'on rajoute le fait qu'on peut ne pas rembobiner et faire une nouvelle photo par dessus la première, ou superposée en partie à la précédente (si l'on rembobine à moitié), on se rend vite compte que la Lomo à proprement parler, c'est le domaine de l'expérimentation.

On teste des trucs, on essaie de faire une belle photo, sans trop pouvoir cadrer, ou bien se rendre compte de ce qui va se passer... Et c'est bien ça qui est magique !


C'est bien pour : emmener en voyage. Ça ne remplace pas le numérique, mais avec une pellicule choisie, ça peut vraiment faire de belles cartes postales. C'est bien aussi de temps en temps pour tester des choses, à une période où vous vous sentez une âme d'artiste.
C'est bof pour : Tous les jours évidemment pour le coût, les soirées arrosées où vous risquer de ne pas trop réfléchir à l'effet escompté... quoi que le hasard fait parfois bien les choses.


Retrouvez mes autres articles de la série Photos Vintage : 
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23 janv. 2015

#530. DimUltimate - Un boxer futuriste ET agréable


Dim a lancé un nouveau boxer il y a peu, le Dim Ultimate. Un énième dans le domaine du sous-vêtement, me dire-vous. Sauf peut-être les fans de slips, mais ça, c'est une autre histoire.

Mais quand j'ai vu la pub à la télé, le premier truc que je me suis dit c'est qu'il ne ressemblait pas aux autres. Jugez-en par vous-même :


Tout l'avant du sous-vêtement est strié, un peu comme une toile d'araignée. Il s'agit de fils de silicone, collés sur le boxer. "Un niveau de maintien jamais atteint, une tenue infaillible, un effet seconde peau, un confort ultime". Non mais donnez m'en une douzaine !

Et bien figurez-vous que pour de vrai, ce boxer est vraiment très agréable. Il ne sert pas, colle à la peau sans être étouffant (tu vois ce que je veux dire, je le sais). Le système sans couture en fait un boxer qu'on oublie complètement.


Mais j'en avais d'autres déjà sans couture, ce n'est pas nouveau. Leur défaut réside dans le fait que le maintien n'est pas tip-top. Et alors avoir le paquet qui se trimballe, ça je déteste.

Et là, alors qu'au départ on se dit que ça fait un peu ornemental, ces jolies petites striures ; une décoration masculine un peu sportswear, et bien en fait non : le maintien est vraiment bien assuré. Merci Spiderman du slip


Bilan : j'en veux donc en effet une douzaine !

Sauf que ça me coûterait un petit moins de 150 €. Parce que oui, le lot de deux boxer Dim Ultimate coûte quand même 24,90 €. Le confort ultime pour les bijoux de famille a un prix...


21 janv. 2015

#529. The Smell of us, de Larry Clark

Cela fait quelques semaines que j'ai repéré que le dernier Larry Clark sortait au ciné. J'étais donc impatient de voir ce que donnait The Smell of us.


D'une parce que c'est un Larry Clark, et que Kenpark m'avait vraiment marqué pendant mon adolescence. De l'autre parce que c'est un film qu'il a tourné à Paris, en français.

Et bien figurez-vous que ce n'était pas si simple que ça de le voir. Déjà mon mk2 (Bibliothèque) ne le diffusait pas dimanche (ou bien c'était plein...). Ni UGC, toute la chaîne non plus, carrément... On ne le trouve en fait, à Paris, que dans deux Gaumont et quatre mk2...


Le film est interdit aux moins de 16 ans, dure 87 minutes. Il met en scène des adolescents (jeunes débutants, castés dans la rue), issus des beaux quartiers, skateurs au Trocadéro. Une jeunesse qui se consume par tous les bouts, en plein désarroi, et face à la drogue, l'alcool, la prostitution, la machinalisation du sexe, l'auto-destruction. Un programme très gai.

Première chose qui frappe : ce film possède une bande originale de folie. Pas un moment ne se passe sans musique et ce n'est pas moins de 21 titres au générique, du très bon jazz (ainsi que des images d'archives jazzy) et du très bon rock & roll.


Le film est construit presque comme un reportage. Comme un témoin muet d'actions qui se déroulent l'une après l'autre. La narration est faite par une suite d'images qui sont souvent très descriptives. Longs plans en travelling sur des corps dénudés, plans séquences longs. C'est une mise en scène très à la Larry Clark qui finalement, peut être un peu également son propre défaut : c'est effectivement parfois très long.

Le réalisateur se met en scène dans son propre film, deux fois. La première comme clodo, bien connu des skateurs, l'autre comme fétichiste des pieds, client de Math (Lucas Ionesco), escort boy. Et cela m'amène à mon prochain point : ce film est sans filtre.


Le sexe est sale, les fétichistes se dévoilent crûment, le clodo se pisse dessus, on voit des fesses, des bites, des chattes, des couilles... Rien n'est caché sans pour autant être porno, ni érotique. Là encore, c'est plus une impression de réalité qu'on observe.

Et dans ce contexte, chaque élément de scénario devient quasi réel pour nous spectateurs. Preuve en est : il se passe quelque chose d'un peu choquant à un moment du film. Toute la salle surprise, a poussé un petit cri de stupéfaction. Parce que ce film est bien trop réel.

Je n'ai pas été bouleversé par ce film. Je n'ai pas été conquis au point d'en sortir vraiment ravi. Mais j'y pense encore, quelques jours après. Et je crois que c'est là le but de ce film. Je ne saurais vous conseiller absolument d'aller le voir. Mais si vous hésitez, alors n'hésitez plus. Vous devez vous faire votre avis.

19 janv. 2015

#528. J'ai testé Printic (Série photos vintage #2)

Je continue cette semaine ma série sur les photos vintage avec un moyen pratique pour les fainéants de faire du vintage avec rien du tout : j'ai testé l'appli Printic.

Surfant sur la vague Instagram, et toutes ces photos que l'on fait à tout bout de champs, souvent carrées, souvent avec des effets de lumière, souvent avec des cadres noirs ou blancs, des sites et applis ont émergé, proposant d'imprimer nos merveilleux clichés.


En gros on transforme notre numérique en photo imprimée, comme avant. On peut citer l'application Polagram, ou le site Polabox, et il y en a d'autres. J'ai testé Printic, et je vous avoue que c'est parce qu'en bon enfant de pub, j'ai vu la réclame à la TV.

L'appli est gratuite (manquerait plus que ça) et en revanche super simple d'utilisation. Elle propose de réaliser un poster, mozaïque de photos, pour 24,90€ ou encore des albums de 20 pages pour le même prix ; un calendrier pour 14,90 € ou une boîte de 50 photos pour 19,90 €. Un peu moins cher que ses concurrents, donc.


C'est cette boîte que j'ai choisi. Il suffit de vous connecter aux comptes d'où vous voulez chopper vos photos à tirer, Facebook, Instagram, Twitter, etc, puis les sélectionner.

On peut ensuite régler la couleur (6 choix possibles) du contour de chaque photo, ainsi que rajouter des légendes, leur couleur et leur typo (3 gros basiques au choix), et recadrer ou orienter si besoin.


Il ne reste plus ensuite qu'à entrer les coordonnées bancaires et le tour est joué. Livré quelques jours plus tard, dans une petite boîte super mignonne (ça fait bien si c'est un cadeau), j'étais Ra-vi !

C'est bien pour : ceux qui n'aiment pas avoir 36 appareils, ou qui sont des inconditionnels du smartphone, mais qui aimeraient bien sortir quelques photos, à offrir ou à garder. Le +, c'est qu'on peut choisir des photos d'événements différents pour en faire un seul album.
C'est bof pour : rien de très original ici, ni de surprise. Les photos sont telles qu'on les connait déjà. Pas de côté artistique, pas d'imprévisible, c'est pas vraiment vintage, mais ça en a l'air.


L'appli Printic, sur Itunes ou GooglePlay, gratuit.

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16 janv. 2015

#527. Deux garçons, la mer

Mercredi soir j'étais près de Pyrénées dans le 19ème arrondissement, dans le tout petit théâtre Clavel pour une des premières représentations de la pièce Deux garçons, la mer, adapté d'un roman (At Swim two boys de Jamie O'Neill)


Petite troupe, petit théâtre, décors minimalistes. La pièce commence. Dans les premières secondes, je ne suis pas convaincu. Et puis vient la première scène entre Jim (Thomas Cauchon) et Doyler (Philippe LeGall). Les deux comédiens, ils le démontreront dans toute la pièce, sont excellents, et nous entraînent avec eux dans leur histoire, que voici :

Dans une Europe en guerre, alors que l’Irlande est assujettie à la couronne britannique, deux garçons se retrouvent tous les matins au Forty Foot dans la baie de Dublin pour nager. Jim, timide et réservé et Doyler, rebelle et indépendant, se lancent le défi de rejoindre un îlot en pleine mer l’année suivante afin d’y planter le drapeau de leur liberté.  Au fil de leurs entrainements, un sentiment nouveau s’éveille en eux. Comme leur nation, ils se révèlent peu à peu à eux-même. (...)


C'est une histoire d'amour à une époque où les mœurs homo ne sont pas vraiment des plus faciles à assumer. Mais c'est aussi une pièce sur l'histoire Irlandaise, qui fait notamment référence au soulèvement de l'Irlande contre l'Angleterre pour son indépendance.

Ce double sujet en fait une pièce intéressante dans son écriture car cela donne du rythme, on passe de l'amour à l'histoire constamment. Le parallèle est intrigant.

Les personnages sont riches, et je me répète très bien joués. Thomas Cauchon est très convaincant (et a de beaux mollets), tout comme Philippe Legall, bien que le casting lui fasse jouer un amant de 16 ans (je ne suis pas dupe il en a bien le double, au moins).


On notera aussi la très bonne prestation de Matthieu Gibert dans Mister McMurrough, un personnage étrange et vraiment captivant, tantôt pervers, tantôt amoureux, jaloux, fataliste, engagé...

La mise en scène par Christophe Garro est également plaisante, avec une belle mise en lumière et des entrées/sorties des personnages qui animent bien la pièce. J'étais un chouïa déçu par les choix de certaines musiques et la scène du soulèvement à laquelle on ne croit pas du tout.


Mais je dois vous avouer que certaines répliques, ou encore la fin, abrupte et triste, m'ont laissé dans un tel émoi que quand les lumières se sont rallumées, les comédiens faisant leur salut, j'ai eu du mal à cacher que j'avais les yeux plein de larmes...

Une pièce que je conseille donc, avec une troupe vraiment douée et qui mérite d'être connue.

La pièce se joue les mardis et mercredis à 21h30 au théâtre Clavel jusqu'au 25 février et si vous réservez pour la semaine prochaine (le 20 ou 21 janvier) sur le site internet avec le code JIM, vous aurez le tarif réduit de 10 € (au lieu de 14 €).

© Photos : deuxgarconslamer.com ou sur le Facebook

14 janv. 2015

#526. Looking saison 2, ça repart !

J'étais franchement content, lundi soir, de retrouver le premier épisode de la saison 2 de Looking. Un peu comme revoir des potes qui m'avaient manqué.


L'an dernier, alors que tout le monde ne parlait que de ça, je ne m'y étais pas mis tout de suite. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi. Et quand j'ai fini par regarder, ce qui m'a pris une ou deux soirées au max (il n'y a que 8 épisodes pour la saison 1, 10 annoncés pour la 2), j'ai été tout de suite conquis.

Looking c'est l'histoire de trois garçons, trois potes gays avec leurs styles bien à eux. Trois mecs touchants dont les personnalités évoluent avec leurs histoires pendant ces épisodes.


Patrick, designer dans les jeux vidéos, le mec un peu prude, plein de valeurs, mais qui ne l'est pas tant que ça. La série commence d'ailleurs par une scène où il fait un plan cul dans un sous-bois avec un inconnu. Pas super prude...

Dom, le moustachu sorti tout droit des années 70 dans son look, de quelques années plus vieux que ses deux amis, LE gay qui ne veut pas se caser qui plait et qui le sait. Sauf qu'en fait, lui aussi recherche l'amour sincère (ahhh les gays...)

Agustin, en couple libéré au début de la série, artiste déchiré, fumeur de pétard et qui gère sa vie par l'auto-destruction. Un personnage intéressant, émouvant dans cette fin de saison 1, et très bien joué par le beau Frankie J. Alvarez.


Trois personnages bien différents mais chaque gay qui se respecte reconnaîtra en chacun un de ses amis, ou soi-même. Les situations sont authentiques, la vie, les relations, leurs comportements assez normaux et en ça, on s'identifie, on est content quand ils le sont, malheureux aussi, souvent (oui, j'ai pleuré)

Des fils twitter que je voyais passer l'an dernier, la série n'avait pas fait l'unanimité. Moi en tous cas j'avais vraiment beaucoup aimé, et me suis attaché à ces mecs.

Je vous conseille donc à tous cette série où finalement, il ne se passe pas grand chose... Un Sex and the City de notre époque, version Gay à San Francisco.

La saison 1 vient de sortir en DVD.
La saison 2, tout juste en cours...

12 janv. 2015

#525. Retour vers le futur avec les Polaroïd (Série photos vintage #1)

Les dernières années nous l'ont prouvé : le retour à la bonne vieille photo est bien plus qu'une tendance.


Nous nous sommes munis de numériques dans les années 2000. Nous avons eu assez d'arrogance pour investir dans des Bridge ou des Reflex numériques avant les années 2010. Nous les avons finalement délaissés pour nos smartphones, qui font (presque) aussi bien et qu'on a toujours sur soi. Nous avions alors besoin de retrouver un truc rétro : la photo papier.

Je vais, pendant quelques semaines faire un tour de ce qui nous est possible de faire aujourd'hui pour retrouver le vrai vintage en photo. Et pour commencer, back to basics avec le Polaroïd.


Polaroïd, c'est on ne peut plus simple. Un appareil. Des cartouches de photos. Peu de commandes. On connait le nombre de photos restantes, un peu comme sur les vieux jetables. Flash or not flash, this is à peu près la seule question.

Le problème avec les Polaroïds, c'était jusqu'à il y a peu de trouver les films qui vont dedans. Un site avait depuis quelques années, recommencé à commercialiser les vieilles cartouches pour les appareils trouvés dans les greniers de papi, the-impossible-project.


Un choix important de films pour faire des effets sympa, noir & blanc, sépia, magenta, avec des bords à fleurs, etc. Problème : les films sont très chers, il faut compter en gros 20 € pour 8 films...

Les Japonais se sont mis dans la brèche avec Fujifilm qui propose deux formats de films. Les Instax mini, format hauteur, genre carte de crédit (62x46mm), et les Instax Wide, format largeur (110x80mm), que j'ai préféré. Les cartouches sont autour de 20 € pour 2x10 cartouches. Ce qui reste cher mais moins que chez Impossible project. En revanche pas de choix dans les films.



Les appareils correspondent chacun à un format de film, il faut donc bien choisir avant le genre de photos qu'on souhaite faire. Ils coûtent entre 80 et 150 € environ. Forcément avec le grand format de photo, la cartouche devant entrer dans l'appareil, il est énorme. 

C'est bien pour : un anniversaire, une soirée, un enterrement de vie de jeune fille ou de garçon, un événement ponctuel où il n'y aura pas trop à bouger. La taille de l'appareil est un inconvénient. Mais c'est un cadeau super sympa de laisser le jour même les photos signées, en direct. 

C'est bof pour : partir en voyage (trop gros), faire de la photo tous les jours (beaucoup trop cher), chercher des effets de photos un peu étranges ou artistiques (trop aléatoire comme technique).

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9 janv. 2015

#524. Sticky pants, c'est drôle et ça colle !

Y'a des blogs BD qui sont quand même vachement drôles. Ces derniers mois je suis tombé sur un que j'adore. Ça s'appelle StickyPants, précédemment Le Lycra, ça colle, mais marque déposée oblige, ils ont dû changer de nom.


Les gags sont une collaboration de Tony (scénarios) et Xav (illustrations), qui nous dévoilent la vie intime des super héros. On y découvre un Batman super gay qui se tape Robin en permanence, Wonderwoman en super coquine, Catwoman toujours en chaleur ou Hellboy passionné par le fist. Sujet qui est récurent dans les planches (encore!)

C'est un rendez-vous court et hilarant, et j'attends souvent avec impatience les nouveaux posts. De ce blog très sympa sont sortis deux livres, aux éditions Monsieur Popcorn. J'ai lu le tome 2, sorti en novembre dernier.


Seul défaut : ça se lit là aussi très vite et on retrouve malheureusement beaucoup de gags qui ont déjà été postés sur le blog...

Ça reste un cadeau très rigolo à faire, les livres coûtent 12 € à la Fnac. Et sans forcément acheter le bouquin, je vous conseille atrocement de vous abonner au blog !

7 janv. 2015

#523. Des sablés pour offrir à vos amis + un alphabet Hema



Pour souhaiter à nos amis de bonnes fêtes et une bonne année, nous avons décidé, chéri et moi de leur faire des sablés. Pour faire un peu hiver nous les avons parfumé aux épices de Noël (mélange que l'on trouve partout en supermarchés) et pour les rendre sympa, nous les avons personnalisés en tamponnant des mots marrants grâce à un système de lettrage que l'on trouve chez Hema. Admirez le résultat. La recette est à la suite.


Pour une trentaine de sablés : 
• 500 g de farine
• 1 plaquette de beurre
• 3 œufs
• 250 g de sucre
• 1 sachet de sucre vanillé
• 1 cuillère à soupe de mélange d'épices
• 1 jaune d'œuf pour dorer les sablés


Les étapes :
1. Mélangez la farine, le sucre, sucre vanillé et le mélange d'épices.

2. Cassez les œufs dans un bol. Ajoutez au mélange.

3. Coupez le beurre en petits cubes, à ajouter à la pâte. Pétrir jusqu'à l'obtention d'une boule malléable.


4. Étalez sur un plan de travail, faites les biscuits à l'emporte-pièce. Vous pouvez badigeonner de jaune d'œuf mélangé à un peu d'eau. Placez sur une plaque de cuisson avec une feuille de cuisson ou une plaque en silicone, dans un four chaud, pendant 10-12 minutes à 200°C

5. A mi-cuisson sortez du four pour tamponner les mots doux pour vos amis. Ré-enfournez. Hop c'est prêt !


Un cadeau complètement vieillot dépoussiéré pour 2015.


5 janv. 2015

#522. My, oh my, j'ai lu "Osez... le fist"

Cela fait déjà quelques semaines que je tourne cet article dans tous les sens sans trop savoir par quel bout le prendre... Et puis je me suis dit qu'être ouvert d'esprit était une qualité importante. Alors go ! 


Vous connaissez certainement la série de bouquin Osez aux éditions la Musardine. Le petit cadeau, toujours sympa à faire. Entre Osez... les sextoys, la bisexualité, la fessée, le quick sex, l'infidélité, la sodomie, le SM... cette collection a fait le tour en quelques années de sujets sexuels assez vastes.

Le dernier né donc, de la collection, c'est Osez le fist. Rien que ça. La couverture, noire, contraste avec les autres dans un esprit plus léger et un peu rigolo. C'est du sérieux.

Le livre est découpé en 6 chapitres. Introduction, shopping, préparation, toute l'éthique et l'essence même de la pratique, et deux chapitres ciblant plus précisément la version féminine, ou anale (donc plutôt masculine de l'acte).

Ce qui se dégage de ce livre, c'est que l'auteur, Erik Rémès, veut nous faire comprendre que la pratique n'est pas ou plus un acte extrême. Les mentalités évoluant, cette pratique peut, selon lui aujourd'hui entrer dans les mœurs.

C'est avant tout une histoire de confiance entre deux partenaires et qui peut même être très romantique et non brutale et porno comme on peut s'y attendre. Une partie est d'ailleurs consacrée à la mise en atmosphère...

Un autre point très important de ce guide réside dans l'examen minutieux des préparations à effectuer, mises en garde à adopter, et une remise en question des idées reçues qui existent à propos du fist. Enfin l'auteur insiste beaucoup sur tout la partie féminine, l'acte étant trop souvent considéré uniquement anal, masculin, et gay. Les femmes peuvent (et doivent selon lui) s'y adonner.

Une version très élogieuse d'une pratique tout de même assez peu courante et, avouons le, encore dans la frange des pratiques sexuelles. A noter, ce livre n'est pas pratique à lire dans le métro. La couverture est évidente, et des yeux derrière votre épaule pourraient être surpris des quelques illustrations qui viennent ponctuer le guide.

Enfin non, ça ne m'aura pas convaincu, pour répondre à vos futures questions ! Mais ça m'aura permis d'apprendre plein de choses.

Osez... le fist-fucking, 15,90 € sur le site de la Musardine. Ou 10,99 € en version pdf

2 janv. 2015

#521. RuPaul Drag Race saison 7, c'est pour bientôt

Mon super coup de cœur de la fin de l'année 2014, c'est RuPaul Drag's Race.

La première fois que j'ai entendu parler de RuPaul, c'était sur un event Facebook il y a deux ou trois ans. Un concours de Drag Queens, dans un bar du Marais. J'y embarque mon homme, et nous nous retrouvons dans un tout petit sous-sol entouré d'une dizaine de drags.


Et en terme de concours, ce n'en est que la diffusion sur écran, d'un épisode d'une émission US, que nous avons loupé, arrivés trop tard. Ce qui ne nous a pas empêché de rencontrer des personnes super sympa et extravaganza.

Quand un de mes meilleurs amis me reparle de ce show télé il y a quelques semaines, je me mets alors à regarder la saison 6 (2013). Le principe : des Drag Queens doivent, chaque semaine faire des épreuves, en groupe, en duo ou solo, et sortir du lot pour être la meilleure, et devenir la next American Drag Superstar.


Les deux moins bonnes de chaque épisode doivent prouver leur valeur dans un duel de "lipsync" où une seule des deux sera repêchée pour continuer l'aventure. Et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que 3. Vient alors la grande finale.

Le tout est orchestré par Rupaul, mère des Drags, qui chaque fois leur invente des missions loufoques et pailletées, et qui préside un jury dont elle seule a le dernier mot.


Une télé-réalité toute basique, mais avec le piment des Drag Queens. Caractères bien trempés, costumes extraordinaires, perruques invraisemblables, et crêpages de chignons ou alliances à gogo. Le format de l'émission est assez court (40 minutes) et très rythmé. On se prend au jeu.

Après la saison 6 qui se termine par un final grandiose, je me suis donc penché sur les saisons 1 (assez brouillon et rétro), puis 2 et 3 où l'on retrouve déjà à l'époque tous les éléments qui existent encore aujourd'hui.


Car un des attributs de cette émission, ce sont les éléments répétitifs. Chaque semaine, Rupaul a ses phrases cultes : "Gentlemen, start your engine, and may the best woman win !" ; "This is the time for you to lipsync for your life" ; "Good luck, and don't f*** it up !" ; ou encore son sermon de fin : "If you can't love yourself, how the hell are you gonna love somebody else ? Can I get a amen in here ?"*


Un lexique bien particulier qu'on retrouve sur le Rupaul Wiki. Et c'est le bémol de cette émission, qui n'existe pas en sous-titrée français. Accrochez-vous pour tout comprendre l'argot bitchy des Drag Queens...

Vous l'aurez compris, on s'attache très vite chaque saison à tous ces personnages extravagants et Mamma Ru finit par devenir elle même un peu votre mamma à vous aussi. J'attends donc avec grande impatience la saison 7, annoncée pour début 2015, qui sera l'occasion d'une soirée hebdomadaire de retransmission à la maison.


Et je vous suggère également de prendre vos places pour la tournée des drags, Battle of the Seasons -avec Michelle Visage (une des jury permanente) et certaines des drags qui ont ponctué toutes ces saisons - qui passe cette année à Paris, le 9 avril 2015 au Trianon. Toutes les infos sur l'event Facebook.

* "Messieurs, démarrez vos engins, et que la meilleure gagne !" ; "Il est temps pour vous de faire le Playback de votre vie" ; "Bonne chance, et ne merdez pas !" ; "Si vous n'êtes pas capable de vous aimer vous-même, comment diable pourrez-vous aimer quelqu'un d'autre ? Puis-je avoir un Amen par ici ?"