30 sept. 2010

{Test#270} Fringe, la série qui fait peur

Depuis que j'ai terminé la troisième saison de True Blood, je suis un SSF (sans série fixe). Hop je décide de recommencer la première saison de Desperate Housewives, puis un ou deux épisodes des Experts, puis une série dont je ne me souviens même plus le nom, je suis en manque d'un truc qui me tienne en haleine.


Et ce truc, je l'ai trouvé cette semaine, sous le nom de Fringe. Rien d'extraordinairement nouveau, ce n'est pas l'exclu du siècle, je l'avoue, mais je connaissais pas jusqu'alors cette série, qui tourne en ce moment sa troisième saison.

Grosso modo, cette série, c'est X-files nouvelle génération. Des complots d'état, des organisations secrètes aux initiales abracadabrantes, des extra-terrestres et des mystères totalement... mystérieux, on est en pleine science fiction. Mais un très bon trailer vaut mieux que des explications cafouilleuses...


Les personnages principaux sont assez bons, notamment l'agent Dunham, incarné par la très jolie Anna Torv, et le couple père-fils Bishop, John Noble pour le père et Joshua Jackson pour le fils, qu'on avait vu quand on était ados dans Dawson.


Un savant fou qui perd la mémoire et qui est au coeur d'une machination appelée le Dessein, un fils qui a l'air d'en savoir beaucoup plus qui ne le dit et qui, certainement, va tomber amoureux de la belle blonde. Celle-là même qui a perdu son coéquipier qui finalement était un gros pourri.

Distrayant, un peu gore, du suspens, je n'ai pour l'instant que quelques épisodes à mon actif, mais ça donne vachement envie d'en voir plus.


En ce moment, saisons 1 & 2 sur TF1, en version française.
La saison 1 en dvd. La sortie de la saison 2 est programmée pour début décembre.
Sources : allociné, serie fringe
Crédits photos : © Warner Bros, Television

29 sept. 2010

{Test#269} Victoria, une (super) coiffeuse à domicile

Savez-vous, chers lecteurs, l'importance qu'il existe à être fidèle à son coiffeur? Si, si je vous jure, c'est ca-pi-tal ! Car votre coiffeur attitré connaît votre tête, votre nature de cheveux.

Et quitte à être fidèle, autant trouver d'abord le bon. Moi, je l'ai trouvée, ma coiffeuse et elle s'appelle Victoria.


Plusieurs fois, elle m'a sauvé la tête, que dis-je, la vie, sur un simple regard désespéré de ma part. Pas besoin de lui dire grand chose, elle avait tout compris, et me rendait le sourire en trois fois rien de temps, et quelques coups de ciseaux, bien placés.

L'autre jour, je lui envoie un texto, lui demandant une coupe extrêmement importante, mais pas de réponse de sa part. Envolée la Victoria ! Quant à moi, désespéré je fus, jusqu'à ce petit message : "j'étais en vacances, me revoici, que se passe t'il ?"


Pfouuuuuuuuuu. Soupir de soulagement, le ciel ne m'a pas laissé tomber. Quelques jours plus tard, avant de partir en vacances, je fixe textotement un rendez-vous. La miss doit passer chez moi le lendemain, après mon travail.

Et finalement, avoir son coiffeur à domicile, ça apporte beaucoup de plus. On peut boire une bière en même temps. On peut regarder la télé, ou mettre la radio qu'on aime. Et puis tout le monde en profite : le petit copain, dans le canapé, le chien, sur les genoux.


Mon chéri, qui s'est dit cette semaine, que lui aussi il aurait peut-être bien besoin de se trouver une histoire durable avec un coiffeur. Du coup j'organise une nouvelle soirée, pour chéri et un ami (l'entremetteur qui nous a présentés, ma coiffeuse et moi) qui se feront couper les cheveux tandis que je réalise un gratin de purée, épinards et canard émincé.


Je sers des demi-pêche, c'est la finale de "Un dîner presque parfait" sur M6, je me sens bien chez moi, avec ma coiffeuse. Et lorsque les voisins passent faire un coucou, c'est quasiment naturellement que le voisin, enthousiasmé par nos têtes fraîchement coupées, veut lui aussi avoir les cheveux adroitement taillés.

Victoria, elle est sacrément douée. Le voisin m'en fait part, après son tour : "ça se sent rien qu'à la façon de couper, de tenir ses ciseaux, on se sent plus pris en main qu'avec une banale coiffeuse". Parce que Vic, elle n'en fait pas étalage, mais elle a un sacré bagage, et surtout, elle aime ce qu'elle fait.


Et le plus plus plus de sa technique, c'est que ses coupes sont évolutives. Elles repoussent bien. Du coup, même si on ne retourne pas tous les lundis chez le coiffeur comme les bourgeoises, on n'a pas l'air d'un caniche abandonné avant un certain temps. Pas négligeable.

Si vous êtes déçus par vos histoires de cheveux et que vous recherchez la coiffeuse-soeur*, n'hésitez pas à me contacter, je vous mettrais en relation. Vous verrez, elle est tip top !


* et que vous êtes à Paris...

28 sept. 2010

{Test#268} Lui Magazine

Je suis tombé l'autre jour, chez mon marchand de journaux, exactement entre Pref et Têtu - que j'ai pris également car un gros titre en couv, sur les piercings, m'attirait - sur un nouveau magazine. Enfin du moins sur un magazine que je ne connaissais pas.


Il s'appelle Lui Magazine, est bimestriel, et coûte 2,90 € (ce qui n'est pas ultra cher au vue du marché de magazines pour les hommes).

En ouvrant le magazine, je ne peux qu'être passablement déçu par la mise en page. Je ne trouve pas que les rapports typographiques soient bons, aucune couleur, pas très bien fini. Sobre et simple (presque simplet), mais pas classe.

Quand au contenu, il n'est pas très poussé, et un peu approximatif. Le magazine ne fait que 72 pages, et on ne sent pas que les sujets soient approfondis, ni suffisamment bien construits. Quand on fait attention, on s'aperçoit aussi d'un certain nombre de fautes d'orthographe.


Un peu étonné du fascicule qui accompagne le magazine, et qui donne tout un tas d'adresses d'établissements gays à Paris, Nice et en Italie, je cherche un peu sur internet, mais ne trouve que la présence d'un autre magazine, appelé également Lui, qui date des années 60.

En fait Lui magazine est un journal pour adultes de l'époque de Salut les copains qui montre des filles dénudées. Depuis 2001, c'est même un magazine à caractère pornographique. Mais en revanche pas de trace de magazine pour les hommes qui aiment les hommes, ni de mode ou de fitness.

En poussant le bouchon un peu plus loin, je me rends compte qu'il s'agit en fait d'un magazine italien, repris depuis peu de temps dans les kiosques français, par une simple traduction des articles - d'où certaines approximations, de termes italiens dans la mode, non traduite - et une adaptation de certains sujets, comme les livres ou le cinéma, propre à chaque pays.

Je comprends mieux le fascicule en italien.


Si Lui n'offre que peu de contenu en terme de culture, de fitness ou de beauté, il faut admettre que les séries de mode, représentant au total 38 pages tout de même sont très belles, et dans ces séries de mode un dossier sur les nouvelles tendances selon la haute-couture, certes très scolaire, mais très complet.

Ce n'est donc pas le magazine du siècle, mais Lui offre en tous cas enfin une alternative aux magazines pour hommes qu'on connaît déjà. De là à s'abonner, je ne pense pas, mais peut-être l'achèterais-je de nouveau un de ces quatre. Il faut encourager la presse magazine, je sais de quoi je parle. Et 2,90 € tous les deux mois, ce n'est pas trop cher.

Sources : wikipedia

27 sept. 2010

{Test#267} Za7ie, dernier album de Zazie

Si je remonte quelques années en arrière, je ne connaissais de Zazie, notre chanteuse française aux pieds nus, que quelques tubes ultra connus, comme Zen ou Rue de la Paix.

Et puis j'ai vécu pendant un certain temps avec un garçon qui aimait, que dis-je, qui adorait Zazie. Et je me suis retrouvé avec ma bibliothèque Itunes blindée de titres de Zazie, tous ses albums, des lives, des inédits.


Je me suis aussi retrouvé au Zénith, au milieu d'une foule de gens qui, comme mon ex, connaissaient par coeur les paroles de l'artiste. Et je me suis alors rendu compte que moi aussi, je commençais à en connaître pas mal, des paroles.

Et lorsque nous nous sommes séparés, il a fallu choisir la chanson de rupture. Le concept de chanson de rupture est très important pour moi. Il permet de ne pas regretter. Il faut choisir un titre qui dit beaucoup ou pas, un titre qu'on écoute en boucle, pour exorciser.

Chanter, se focaliser sur une seule mélodie, ça aide à passer. Et plusieurs années après, quand on entend ce titre, par hasard au détour d'une lecture aléatoire, c'est un peu de monotonie et un sourire bienveillant au coin des lèvres qui montent. Cette chanson, ça a été Ca, de l'album Totem.


Et, j'en parlais encore avec lui hier (nous sommes restés de très, très bons amis), on a toujours des trucs qu'on traîne, en bien ou en mal d'ailleurs, d'une relation passée. Et pour cette relation Zazie en fait partie. En bien. 

C'est donc avec intérêt que j'ai écouté le dernier album de Zazie, Za7ie. On y retrouve tout ce qu'on connaît et qu'on attend chez cette artiste plus que complète. Les sonorités si personnelles à la chanteuse, les sons parfois presque expérimentaux, les textes poétiques et les jeux de mots, la douceur inhérente à l'ensemble de l'album. Tout y est.

Et je ne suis pas déçu du tout. 

Notamment par des titres comme Avant l'amour, qui portent une force et tant de tristesse en même temps que ce sont des titres magiques.


Je regrette juste la présence de la petite fille sur la chanson Tout va bien, dont la voix, ultra irritante m'a exaspéré au plus haut point.

Sorties à suivre, puisque Zazie lance d'ici la fin de l'année pas un seul album, mais 7 mini-albums pour un projet bien plus vaste : 49 titres, en tout et pour tout.

26 sept. 2010

{Test#266} Des cartes sexy, à la grecque

Je vous disais que j'en avais terminé avec la Grèce... ce n'était pas tout à fait exact. Il me reste quelque chose à vous montrer : il s'agit d'un super jeu de cartes que j'ai trouvé dans un attrape touristes, sur Sifnos.


C'est en fait un jeu de cartes tout bête, avec des coeurs, des trèfles, des dames et des rois, sauf que les illustrations sont des scènes de sexe, trouvées sur des amphores Grecques. Et c'est du plus bel effet.

Je vous conseille en particulier les cartes des quatre valets, qui sont homo-érotiques. Et le reste des cartes vous en apprend de belles sur les moeurs carrément libérés des hellènes de l'antiquité.


(On est bien d'accord que ce n'est pas l'article du siècle, ni de l'intérêt, ni du sujet en lui-même. Mais je travaille ardemment à de nouveaux articles du dimanche, toujours plus hot et originaux. Et je peux vous dire qu'entre des harnais de bondage et des poufs gonflables pour faire du sexe, ça va chauffer dans les caleçons)

25 sept. 2010

{Test#265} Mon top 3 des applications Iphone - Septembre

Ce mois-ci, je vous propose 3 nouvelles applications pour le portable à la pomme. Ce sont trois jeux très différents, encore des trucs sur lesquels je passe un max de temps ! Anti-chronophages, s'abstenir.


La première est aussi la plus chère, elle coûte en effet 0,99 €. Il s'agit de Robo Rush. C'est un jeu de plateforme, largement pompé sur Mario Bros (même les bruits de pièces), dans lequel vous incarnez un petit robot, qui doit sauter sur la tête de méchants pour les éliminer.


Le jeu n'est pas extraordinaire, mais il est bien fait et c'est assez ludique d'y jouer. Au niveau du graphisme, c'est Triniti Interactive qui a fait le jeu, on s'attend donc à de la simplicité et un design moderne et sympa. Et sur ce plan on est pas déçu !


Ne mettez pas le son, par contre, parce que la musique ressemble à des bandes sonores d'ascenseurs, et ça ne colle pas du tout avec le jeu.

Robo Rush, 0,99 € sur Itunes.


Voici une application d'un tout autre style, il s'agit de Tap Zoo, l'application est gratuite et me rend dingue. Ne cherchez pas de graphisme de fou ou d'animations extraordinaires, il n'y en a pas.


Le principe est simple : vous avez un zoo, vous achetez des animaux, qui vous rapportent chaque jour de l'argent. Il faut s'occuper de nettoyer le zoo, placer des toilettes, et des infrastructures pour les visiteurs (glaces, garderie).


A chaque nouveau niveau on a accès à plus d'animaux, qui coûtent chaque fois plus cher, mais rapportent également plus d'argent. De même il faut faire évoluer son zoo en l'agrandissant.


Enfin on peut, lorsqu'on a deux animaux de la même race, les faire procréer en achetant un bébé qui va directement dans la nursery. Un jeu qui ne prend que quelques minutes par jour, mais qui devient vite un rendez-vous.

Tap Zoo, sur Itunes.


Enfin, voici une dernière application, issue directement d'un jeu Facebook. Peut-être que vous aussi, vous avez passé des heures sur cette fameuse application, GooBox, qui propose des jeux gratuits sur Facebook?

Entre Pyramidz, Elementz, Mah Jong, Buzz Word, si ces noms vous rappellent des choses, alors vous adorerez cette application : car non, vous ne rêvez pas, Goobox a créé une application gratuite de Pyramidz.


Pyramidz est un de ces jeux ou il faut, tout bêtement aligner trois symboles (ou plus) identiques, pour qu'ils disparaissent. Si vous en alignez 4, ça donne un effet et en général fait exploser plein d'autres briques. Si vous en alignez 5, vous créez un scarabée magique, qui lui même élimine toutes les briques de la même couleur !

Pourquoi un scarabée ? Car ce qui différencie tous ces jeux du même type, c'est l'emballage. Et l'emballage de Pyramidz, c'est l'Egypte antique (avec le nom c'était facile).


Pour le coup, cette fois c'est un jeu qui ne paie pas de mine, mais qui prend beaucoup de temps. Car c'est très, très addictif.

Un petit bonus : on peut synchroniser avec son compte facebook. Ainsi les super records se retrouvent sur votre mur !

Pyramidz, sur Itunes. Pour les fans des jeux Goobox, Elementz est gratuit également, et Buzz Word à seulement 0,79 €.

24 sept. 2010

{Test#264} Resident Evil : Afterlife en 3D

A notre retour de vacances, nous nous sommes doucement remis dans le bain, ouvrant le courrier en retard ou regardant les prochains films à l'affiche.

" Steuplé, steuplé, steuplé, steuplé, on va voir Resident Evil, la semaine prochaine ?
- Grmpf. Mouais stu veux"

Si vous n'avez pas reconnu, c'était mon mec, très enjoué. Et moi d'une humeur massacrante.


Hier soir c'était décidé, nous allions au cinéma, chose promise, chose due. Et alors attention les yeux, Resident Evil : Afterlife, ça donne ça :


Et cette fois-ci, la 3D est archi importante dans ce film (sinon il ne reste plus grand chose). En effet, la technologie ultra à la mode 3D est utilisée ici à son paroxysme, et ça apporte vraiment un plus. Les effets sont saisissants.

A tel point d'ailleurs que passée la première demi-heure, donc chaque détail est calculé, réfléchi et fignolé, on se demande parfois un peu si ce n'est pas juste un étalage de technique, une démonstration grandeur nature de 3D de ouf.


Des slow motions qui se succèdent, de la pluie en 3D, des balles qui fusent vers le spectateur au ralenti, du sang qui gicle sur les lunettes 3D (pour de faux, hein...), ça n'arrête pas.

Je ne suis pas un spécialiste des Resident Evil (au contraire de mon mari), et si j'en ai vu un, ou peut-être deux, je n'en ai pas gardé de souvenirs impérissables. Je voyais donc ce film avec un oeil (presque) vierge.


Et finalement, Resident Evil possède tous les ingrédients d'un film de zombie de base :

Des survivants (peu nombreux) face à une armée de zombies. Au long du film ils se font tous prendre un par un, il ne reste plus que l'héroïne et quelques autres personnages, dont certains qui se sont avérés être des pourris.

De la musique rock and roll, des coups sourds de basse qui scandent les battements d'un coeur. Un rythme assez rapide, et pas mal de "coups de stress".


Des zombies dégueus, avec des membres en moins ou des faces ravagées. Cette fois ils ont des bestioles à tentacules qui leur sortent de la bouche. Quand ils se font exploser, ils sont désagrégés, ça fait un bruit de ragoût qu'on lance par terre, c'est affreux, mais ça fait partie du spectacle.

Une fin en tire-bouchon. On ne sait en général pas trop à la fin si le méchant est bien mort - la technique, de manière générale dans les films d'horreur, reste de couper la tête - ce qui annonce une suite. Cette fois la suite n'est pas cachée du tout : une action débute et ne se termine pas. Ils auraient pu marquer "la prochaine fois", que ça aurait été pareil.


On m'expliquera tout de même pourquoi, dans une scène, on retrouve une bataille avec un espèce de troll dans une salle de bains qui défonce tout (Harry Potter a vraiment des actions partout !)

Pour résumer, je n'ai pas franchement adoré ce film. Rien de nouveau sous le soleil, mis à part une technique excellemment maîtrisée. Mais j'allais pas au salon de la 3D. Heureusement que Mila Jovovitch et ses tenues (qu'elle dessine elle même) est là ! Trop classe l'héroïne !


© Sony Pictures Releasing

23 sept. 2010

{Test#263} La trilogie des elfes de Jean-Louis Fetjaine

Il faut bien se rendre à l'évidence, les vacances sont belle et bien terminées. J'ai beau essayer de faire durer cette série sous le soleil, en me remettant difficilement dans mon rythme effréné de ma vie parisienne, je dois vous l'avouer, c'est fini.

Loin sont les plages, la sensation du sable entre les doigts de pieds et du vent sur la quéquette. Une chose est bien, tout de même, pendant les vacances, et surtout sur la plage, j'en parlais la semaine dernière, c'est d'avoir plus de temps pour lire.

Et mise à part l'histoire de zombies que j'ai trouvé un peu tirée par les cheveux, j'ai eu l'occasion et le temps de lire La trilogie des elfes, par Jean-Louis Fetjaine.


4ème de couv : Il y a bien longtemps, avant même Merlin et le roi Arthur, le monde n'était qu'une sombre forêt peuplée d'elfes et de races étranges dont nous avons aujourd'hui perdu jusqu'au souvenir. Dans ces temps anciens, les elfes étaient un peuple puissant et redouté des hommes. 
Voici le récit de leurs dernières heures, depuis la rencontre du chevalier Uter et de Lliane, la reine des elfes. L'histoire d'une trahison et de la chute de tout un monde, d'un combat désespéré et d'un amour impossible. 

Pour une fois, j'ai fait les choses comme il fallait puisque je n'ai pas commencé une trilogie par la fin. Car cette "intégrale" rassemble les trois tomes de Jean-Louis Fetjaine : Le Crépuscule des elfes, La nuit des elfes, et L'heure des elfes.

Ce qui paraît évident quand on commence le premier tome, c'est le rapprochement que l'on peut faire avec un des maîtres du genre, Tolkien et son Seigneur des Anneaux. Il est ici question d'une assemblée entre les représentants des races des elfes, des nains, et des hommes.


Un danger pèse sur eux, et sur le monde car le grand méchant dont-on-ne-peut-citer-le-nom (hop, un coup de pub à Harry Potter), aurait volé le talisman des nains : rien de moins que la fameuse épée Excalibur. Une construction qu'on a déjà vu quelque part !

Malgré cela, le récit est très agréable à lire, les actions se succèdent très bien, et si on a un peu de mal à s'attacher aux personnages, à cause d'un manque d'approfondissement de leurs caractères, je me suis laissé emmené dans le monde merveilleux des elfes qui parlent aux arbres, des nains et des gnômes.

Ce qui est très original dans cette trilogie, c'est que rapidement, le récit prend une nouvelle dimension en mélangeant à ce type "fantasy" un côté très "heroic médiéval", en incorporant de manière assez judicieuse les histoires de Merlin, Morgane la fée, Excalibur et Arthur, ainsi que l'arrivée du christianisme et sa façon de supplanter le paganisme.


Du classique revisité, avec des éléments peu banals, comme par exemple les elfes qui sont bleus. Durant toute ma lecture, mon esprit imaginait une des Nav'vi de l'Avatar de James Cameron... Vous me direz, c'est mieux que la Schtroumpfette.

Une lecture distrayante, captivante, et facile à lire. Parfait pour les plages.

22 sept. 2010

{Test#262} Etape n°4 et 5 : Sérifos & Athènes

Dernière île de notre épopée fantastique dont Homère aurait été fier, notre ferry nous emmène sur Sérifos, la petite soeur de Sifnos. Voyage éclair puisque les îles sont voisines, elles n'ont en revanche pas grand chose en commun.


Si la première est grande, Sérifos est toute petite (73km carrés). Et à l'instar de l'autre toute petite île que nous avons visité, nous y avons vérifié que les endroits plus petits étaient aussi les plus accueillants.


Les habitants y sont plus relax, et moins à l'affût du client, et il règne est espèce de bien-être général qui fait qu'en trente seconde on a oublié les trois-quarts de nos soucis.

Quand on arrive sur Sérifos, le petit port ressemble à beaucoup d'autres sur les Cyclades. Le camping est sur la plage, et nous a donné droit à un certain nombres de levers de soleil un café à la main et les pieds dans le sable, des bains à l'aube et d'autres de minuit, assez magiques.


Comme je le disais hier, juste à côté du camping, une plage naturiste, où nous étions vraiment tranquilles. Des soixante-huitards addicts à la nudité, des jeunes et des vieux, des hétéros et des gays, mais pas l'ombre d'un pervers.


A voir sur cette île, au prix d'une montée de marches extrêmement longue, Hora, la grande ville, perchée sur une montagne, typiquement grecque, et quelques plages magnifiques comme celle de Psili Ammos, près de Agios Ioannis, une magnifique plage de sable fin.


Sur le front de mer, beaucoup de restaurants, dont certains où vous pourrez manger du typiquement Grec, avec de la Feta grillée, des Souvlakis, ou encore le fameux Tsatziki, et c'est bon !

Rien d'extraordinaire, toutefois sur cette île qui pourtant aura été notre plus belle destination de ce voyage. C'est une ambiance particulière, une générosité évidente des habitants, et des paysages magnifiques qui, mis ensemble, nous auront particulièrement séduits.


Cinq jours plus tard, nous partons pour le Pirée, dernier Ferry qui nous amène à la capitale Hellène. Ayant déjà visité Athènes l'an dernier, nous optons pour une auberge de jeunesse en plein centre, privilégiant la proximité.


Cette année, nous n'avons pas envie de revoir l'Acropole ou les musées, bien que ce soit une très belle visite, à voir une fois dans sa vie. Nous avons décidé de flâner dans les rues, et de visiter le quartier hype d'Athènes, Gazi.


Gazi rassemble des artistes, des tonnes de bars, et des établissements gays. Nous y verrons des tags d'artistes, très impressionnants, et passerons une soirée très arrosée, de restaurant en bar en bar en boîte. Et si mes souvenirs de cette soirée sont plutôt vagues, sachez au moins qu'à Athènes on peut, et on sait s'amuser.



Ce fut donc pour nous un passage éclair dans la capitale, qui est très sale et polluée par ailleurs, étouffante de chaleur, mais passage obligé pour l'aéroport qui clôture nos vacances.


Au final je garde de ces vacances un rythme de vie coulant, tranquille, du soleil plein la peau et des paysages magnifiques plein les yeux. Les îles grecques, c'est vraiment le paradis.

21 sept. 2010

{Test#261} Le naturisme

En écrivant à peine le titre de cet article, j'en imagine déjà certains cliquant prestement dans leurs flux rss, impatients de voir s'il ne traîne pas un bout de fesse ou deux. Et bien oui, petit pervers, il y a des fesses, puisque le naturisme, c'est se balader tout nu sur les plages.


Mais sache petit pervers, que le naturisme au contraire n'a rien de pervers, et c'est ce que nous avons appris au cours de ces vacances. C'est d'ailleurs pour cela que ce n'est pas un article du dimanche.

Tout commence sur Folegandros, alors que nous avons nous dirigeons vers une plage déserte, avec des amis rencontrés le matin même dans le camping. Alors que notre récompense - l'eau fraîche - nous attend, tout le monde se met prestement en tenue de bain, quand un de nos nouveaux amis s'enfuie à l'eau en tenue d'Adam après nous avoir demandé si ça ne nous gênait pas. Et ça ne nous gênait pas, bien entendu.



Arrivé devant l'eau, je propose naturellement à mon chéri d'enlever nos maillots. J'ai moi-même été à poil sur des plages quelques rares fois dans ma vie, et j'en garde un souvenir des plus plaisants. Mon chéri se laisse convaincre, et nous ressentons pour la première fois du voyage le contact de l'eau si particulier quand on se baigne nu.

De retour sur les serviettes nous enfilons nos maillots, et la journée se déroulera de cette façon. Le lendemain matin, alors que nous sommes seuls sur la plage, pratiquement sans se poser la question, nous allons à l'eau à découvert. Il y a vraiment quelque chose d'unique à se baigner nu. Une impression plus forte de liberté, et de totale symbiose avec la nature.


L'après-midi même nous décidons de rejoindre nos amis sur une plage. Elle est naturiste. Et mon chéri, qui hier se faisait prier, n'hésite aujourd'hui pas une seconde et m'attend, dans le plus simple appareil un masque à la main, alors que je ne suis pas encore déshabillé, pour aller à l'eau.

Cette fois la plage n'est pas vide, et on sent parfois les regards sur nous. Et c'est là où nous apprenons tout du naturisme. (Presque) Aucun des regards n'est pervers ou insistant, il n'y a rien de lubrique à se promener les roubignolles au vent, tout le monde est là pour la même chose : être à poil, et tranquille.


Et si parfois on sent que quelqu'un nous dévisage du service trois pièces, c'est du même ordre que dans la rue habillées, lorsque deux nanas se reluquent leurs poitrines, pour comparer. Car la comparaison est humaine.

Et sur ce point, se baigner dans l'eau froide offre au moins cet avantage : si en entrant dans l'eau certains s'en tirent mieux que d'autres, en en sortant tout le monde est logé à la même enseigne, les boules rabougries plaident leur cause pour rentrer dans l'aine, le froid raccourcit les choses, ce n'est pas un mythe.


Et lorsqu'on se retrouve en groupe, nus, à parler de choses et d'autres, les bâtons sont rompus, et plus rien ne paraît déplacé.

Lorsque nous sommes arrivés sur Sifnos, les plages n'étaient pas naturistes, et ce fut, je dois l'avouer assez dur de remettre les maillots de bains (qui étaient fort beaux, rappelez-vous). D'un coup ils devenaient trop serrés, gênants, et on les aurait volontiers enlevés pour sécher plus vite.


C'est pourquoi lorsque nous sommes arrivés sur notre dernière île, Sérifos, dont le camping jouxtait une superbe plage naturiste, nous y avons élu domicile pour 5 jours, la plus grande étape de notre voyage. Là encore, pas de pervers, mais plutôt des couples, jeunes ou vieux, et souvent des gens très agréables.

Du coup, ne nous demandez pas de voir la marque de notre bronzage, on n'en a plus !