Dernière île de notre épopée fantastique dont Homère aurait été fier, notre ferry nous emmène sur Sérifos, la petite soeur de Sifnos. Voyage éclair puisque les îles sont voisines, elles n'ont en revanche pas grand chose en commun.
Si la première est grande, Sérifos est toute petite (73km carrés). Et à l'instar de l'autre toute petite île que nous avons visité, nous y avons vérifié que les endroits plus petits étaient aussi les plus accueillants.
Les habitants y sont plus relax, et moins à l'affût du client, et il règne est espèce de bien-être général qui fait qu'en trente seconde on a oublié les trois-quarts de nos soucis.
Quand on arrive sur Sérifos, le petit port ressemble à beaucoup d'autres sur les Cyclades. Le camping est sur la plage, et nous a donné droit à un certain nombres de levers de soleil un café à la main et les pieds dans le sable, des bains à l'aube et d'autres de minuit, assez magiques.
Comme je le disais hier, juste à côté du camping, une plage naturiste, où nous étions vraiment tranquilles. Des soixante-huitards addicts à la nudité, des jeunes et des vieux, des hétéros et des gays, mais pas l'ombre d'un pervers.
A voir sur cette île, au prix d'une montée de marches extrêmement longue, Hora, la grande ville, perchée sur une montagne, typiquement grecque, et quelques plages magnifiques comme celle de Psili Ammos, près de Agios Ioannis, une magnifique plage de sable fin.
Sur le front de mer, beaucoup de restaurants, dont certains où vous pourrez manger du typiquement Grec, avec de la Feta grillée, des Souvlakis, ou encore le fameux Tsatziki, et c'est bon !
Rien d'extraordinaire, toutefois sur cette île qui pourtant aura été notre plus belle destination de ce voyage. C'est une ambiance particulière, une générosité évidente des habitants, et des paysages magnifiques qui, mis ensemble, nous auront particulièrement séduits.
Cinq jours plus tard, nous partons pour le Pirée, dernier Ferry qui nous amène à la capitale Hellène. Ayant déjà visité Athènes l'an dernier, nous optons pour une auberge de jeunesse en plein centre, privilégiant la proximité.
Cette année, nous n'avons pas envie de revoir l'Acropole ou les musées, bien que ce soit une très belle visite, à voir une fois dans sa vie. Nous avons décidé de flâner dans les rues, et de visiter le quartier hype d'Athènes, Gazi.
Gazi rassemble des artistes, des tonnes de bars, et des établissements gays. Nous y verrons des tags d'artistes, très impressionnants, et passerons une soirée très arrosée, de restaurant en bar en bar en boîte. Et si mes souvenirs de cette soirée sont plutôt vagues, sachez au moins qu'à Athènes on peut, et on sait s'amuser.
Ce fut donc pour nous un passage éclair dans la capitale, qui est très sale et polluée par ailleurs, étouffante de chaleur, mais passage obligé pour l'aéroport qui clôture nos vacances.
Au final je garde de ces vacances un rythme de vie coulant, tranquille, du soleil plein la peau et des paysages magnifiques plein les yeux. Les îles grecques, c'est vraiment le paradis.
J'adore le street art à Athènes!! Magnifique!! Et sinon, ça va, pas trop de problème avec ta 2 secondes?!
RépondreSupprimer@ Alban : ouais c'était assez grandiose ! ET non nickel la 2 secondes. aussi bien à replier qu'à monter. Vraiment rapide !!!
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