10 mars 2010

{Test#76} Nuits blanches à New York


Nuits blanches à New York est un film de Chris Mason Johnson.

A New York, ville de toutes les libertés, cinq amis de fac qui approchent de la trentaine vivent une existence mouvementée et semblent toujours avoir l'insouciance de leurs 20 ans. Leurs tribulations sentimentales et sexuelles sont jalonnées de moments de doutes et d'incertitudes. Entre passions, argent, excès et trahisons, parviendront-ils enfin à s'épanouir et à trouver le grand amour ?

Ce film parle de destins croisés de jeunes gens assez attachants. Ce n'est pas un film choc qui bouleverse, le scénario n'a pas de rebondissements monstres, mais c'est un film vrai et simple, qui parle de choses dont on parle rarement au cinéma.


Il s'agit d'amitiés homo-hétéros de personnes qui me ressemblent car elles correspondent à ma génération. Elles ont grandi ensemble et s'acceptent telles qu'elles sont. Il y a le gay qui n'accepte pas son physique, et passe son temps sur le net, en vivant des histoires d'amour fictives, il y a l'hétéro et la copine de toujours qui sont ensemble depuis la nuit des temps et qui vont se marier. L'homo dragueur qui tombe amoureux d'un séropositif, et qui ne sait pas trop comment gérer tout ça.

Tous ces personnages sont des gens que j'ai pu ou que je pourrais rencontrer. Les sujets abordés ne sont pas que frivoles. L'homophobie par exemple,  est abordée dans une version actuelle, pas violente, mais par l'humour et les railleries un peu lourdes d'un banquier pas très cool.


On sent dans ce DVD que le groupe soudé de jeunes gens dynamiques est à un tournant de sa vie. Les choses changent, ils sont tous en train de devenir de vrais adultes (achat d'appartement, création d'entreprise, recherche de l'homme de sa vie), ils sont prêts à grandir et aller de l'avant, et le groupe n'en sortira pas indemne.

Ce film ne révolutionnera pas l'histoire du cinéma. Mais d'un point de vue psychologique, j'y ai vu des côtés très intéressants. La B.O est très jolie, composée et interprétée par Matt Albert, notamment "The end of the world". Ceux qui connaissent Rufus Wainwright y verront certainement des similitudes.


Nuits Blanches à New York. Outplay. Disponible le 23 mars 2010 en VOD et DVD

4 commentaires:

  1. J'adore ce genre de film. Je crois qu'on appelle ça un film choral, il n'y a pas une histoire mais plusieurs. Les personnages comme les modes de vie sont variés c'est un peu comme quand on surfe dans la blogosphère. Tu donnes tout à fait envie de le voir.

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  2. Va falloir que je le trouve, moi aussi j'aime bien ce genre de film... Tiens, donne-nous ton avis sur Another Gay Movie?!

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  3. @ Flavien : Oui c'est exactement ça, un film choral, où les histoires se coupent et où les personnages ont tous plus ou moins la même importance. Ravi de te donner envie de le voir, il est sympa.

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  4. @ Alban : Another gay movie, c'est noté, je vais essayer de trouver ça :D

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