29 juin 2010

{Test#180} In Tenebris de Maxime Chattam

Depuis quelques semaines, je lis en pointillé un livre pourtant très bien, comparé au dernier. Il s'agit de In Tenebris de Maxime Chattam. Je ne connaissais pas du tout cet auteur, et lorsque amenant quelques affaires chez moi, mon mec a installé ses gros bouquins à côté des miens, je n'ai pu m'empêcher de jeter un oeil sur les tranches colorées et de m'interroger sur ce Maxime Chattam qui revenait fréquemment. Presque un peu jaloux, le Fabisounours.

Et puis j'ai commencé ce bouquin, et j'ai compris le béguin de mon mec pour ce sacré Maxime. En voilà un qui sait y faire avec sa plume. Le style est très simple et clair, on ne se perd pas dans les descriptions, pas une fois je me suis dis en terminant un long paragraphe que je n'avais rien compris de ce que je venais de lire, devant du coup tout me retaper. Et maintenant, la 4ème de couverture :


Chaque année, des dizaines de personnes disparaissent à New York dans des circonstances étranges. La plupart d'entre elles ne sont jamais retrouvées. Julia, elle, est découverte vivante, scalpée, entre autres sévices, et prétend s'être enfuie de l'Enfer. On pourrait croire à un acte isolé s'il n'y avait pas ces photos, toutes ces photos...
Jeune détective à Brooklyn, Annabel O'Donnel prend l'enquête en main, aidée par Joshua Brolin, spécialiste des tueurs en série. Quel monstre se cache dans les rues enneigées de la ville ? Et si Julia avait raison ? Et si c'était le diable lui-même ? Ce mystère, ce rituel... Dans une atmosphère apocalyptique, Joshua et Annabel vont bientôt découvrir une porte, un passage... dans les ténèbres. 

Tout le livre est construit comme un film. Le rythme, les images, même le début du film, qui est en fait la description pure et simple d'un travelling, tout concoure à nous donner une impression quasiment cinématographique de cette histoire.

C'est peut-être tout bête, mais la façon qu'a l'auteur de décrire comment Annabel se tourne en faisant passer ses tresses d'une épaule sur l'autre, ou le bruit que peut faire un coup de feu sur une tôle, tous ces détails qui semblent si peu importants font de ce récit une histoire dans laquelle notre imaginaire entre à fond, sans pour autant nous assourdir.

Quant à l'histoire, c'est un thriller. Un bon récit policier, avec un méchant tueur en série complètement taré dans sa tête, et un profiler séduisant et doué, une policière triste et blessée, loin d'être bête. Ce livre c'est donc le bon moyen, au lieu de regarder un épisode des experts de se faire un  film policier sans la télé, et en plus haletant, parce que c'est vous qui donnez le rythme, si vous voyez ce que je veux dire.

On le trouve ici, ou encore .

5 commentaires:

  1. Et le troisième opus, avec les araignées, est tout simplement savoureux !

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  2. Je lis en ce moment même "La Théorie Gaïa" du même auteur et je trouve ça bon.

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  3. @ Zep : il s'appelle comment ce troisième opus?

    @ Jonathan : ben écoute vu que mon mec en a pas mal, je pense que je vais en lire un ou deux de plus, peut etre qu'il a celui la. Vais regarder ça

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  4. Un des cinq ou six auteurs français vraiment populaires, avec bernard Werber, etc. Boudés par la critique et les journalistes puisque gros vendeurs, mais le public est là car c'est efficace et bien fait. Je trouve Maxime Chattam parfois un peu sombre et obsessionnel mais ça fait partie de son charme, comme stephen King et d'autres.

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  5. @ Flavien : ouais c'est pas parce qu'on est populaire qu'on est pas bon, regardez Claude François :D

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