Un jour, alors que je flânais à la Fnac (oui je passe mon temps à la Fnac, et alors...), j'eus soudain très envie d'un bon livre de Science Fiction. J'avais à l'époque pris les 2 bouquins à la portée de ma main. Le premier, c'était L'assassin Royal, de Robin Hobb que j'avais dévoré, achetant tout de suite les tomes 2 et 3 et les engloutissant tout aussi vite.
J'avais oublié le second, Bloodsilver, de Wayne Barrow jusqu'à la semaine dernière.
1691 : un bateau transportant de mystérieux passagers aborde la côte est du continent nord-américain. Les vampires viennent de débarquer de la vieille Europe. Ils forment bientôt le Convoi, longue colonne de chariots recouverts de plaques de plomb, et se lancent à la conquête de l'Ouest, anticipant le trajet du chemin de fer dans une lente et implacable progression...
1692 : à Salem, une poignée d'hommes impitoyables fonde la confrérie des Chasseurs, bien décidés à stopper l'avancée du Convoi et à en découdre avec les créatures des ténèbres.
De Fort Alamo aux territoires sioux, de Wounded Knee à Silver City, les hommes du Nouveau Monde, Billy the Kid, les frères Dalton ou encore Doc Holliday mêlent le sang à l'argent, luttant sans merci contre les vampires, ou formant avec eux d'improbables alliances...
Une quatrième de couv' qui en jette, d'autant plus que le livre, ceint de sa manchette rouge annonce fièrement qu'il a été récompensé par le prix de l'imaginaire en 2008. Mouais.
Peut-être ne suis-je pas un très grand lecteur (par grand lecteur j'entends que je ne lis pas énormément, et que j'aime ce qui est facile à lire), mais j'ai été rebuté par ce livre, à tel point que plusieurs fois je l'ai laissé tombé pour le reprendre ensuite.
Ce qui est intéressant dans ce livre, car il y a des choses intéressantes, c'est sa construction. La conquête de l'ouest par les vampires se fait chronologiquement, par de petites histoires (une quinzaine), qui met en scène des personnages très variés, des premiers colons aux trappeurs, en passant par les esclaves noirs. Ces histoires sont extrèmement bien renseignées et documentées, donnant au récit un caractère très convaincant.
Ce qui est drôle également c'est qu'un grand nombre des "noms" de l'Amérique de cette époque sont détournés, l'auteur donnant son adaptation bien à lui de la vie des Dalton, de Billy The Kid, ou de Roosevelt. Il réécrit même l'histoire en donnant sa version de la bataille d'OkCorral, ou de l'assassinat de Lincoln.
Malgré cela si je n'ai pas vraiment aimé ce livre, c'est pour le style. Soit mal traduit, soit mal écrit, j'ai eu du mal à entrer dedans. Non pas que le récit comporte tout un tas de mots compliqués, non, non, mais j'ai trouvé ça assez lourd.
Un autre défaut de ce livre découle finalement d'un de ses atouts, sa construction. Car le rythme très court des nouvelles ne permet pas du tout d'entrer en sympathie avec les personnages. Certaines histoires que j'ai trouvées très intrigantes se terminent trop vite alors que d'autres sont bien trop longues pour ce qu'elles racontent, selon moi.
En tous cas, ceux qui aiment les westerns et les vampires seront peut-être plus ravis que moi de lire ces nouvelles. Pour ma part, je vais me cantonner aux histoires de vampires de midinettes.
Sources : Cafeduweb, Fnac,
Petite info: Wayne Barrow est en fait le pseudo de 2 auteurs francais Johan Héliot et Xavier Mauméjan, il n'y a donc aucun problème de traduction ;)
RépondreSupprimerJ'adore ces 2 auteurs mais je n'ai pas encore lu "Bloodsilver"
@ Aude : Ahhhhhhhh mais t'en sais des choses !!!
RépondreSupprimerForcément du coup, ce n'est pas une histoire de traduction !
Tu me diras ce que tu en auras pensé !
c'est normal je suis libraire ;)
RépondreSupprimer@ Aude : ah oui forcément ceci explique cela ! :D
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